Bunia, 12 juillet 2022 (ACP). – La coordonnatrice ad intérim de l’ONG Appui à la Communication Interculturelle et à l’Auto promotion rurale(ACIAR) Catherine Machozi, a fait remarquer lundi que les vols de bétail est un problème de cohésion sociale dans le territoire d’Irumu, lors d’un atelier de réflexion autour de ce phénomène avec les autorités locales, les responsables de services de sécurité ainsi que la communauté affectée.
« Nous voulons qu’il ait cohésion sociale. Lors que vous avez toute une ferme et un groupe armé malheureusement parfois identifié à un groupe ethnique emporte celà ça porte maintenant un problème entre deux (2) communautés, ça devient un problème de cohésion sociale« , a-t-elle expliqué.
Elle a indiqué qu’à travers cette activité, son organisation vise à contribuer tant soit à l’éradication ou à la réduction sensible de ce phénomène parce que a-t-elle soutenu, le gros bétail constitue l’économie principale dans cette entité sous examen où ACIAR s’active pour sa stabilité.
Catherine Machozi a déclaré qu’il y a une nécessité de mettre fin à ce phénomène pour que d’une part l’économie de cette région puisse prospérer et de l’autre renforcer davantage la cohésion sociale entre les différentes communautés du territoire d’Irumu.
Parmi les stratégies pour enrayer les vols de bétail à la base du déplacement de cheptel bovin de l’Ituri vers les provinces du Haut-Uélé et le Bas-Uélé, Catherine Machozi a laissé entendre qu’un mécanisme communautaire inclusif de toutes les parties prenantes est en pleine élaboration pour éviter que la communauté victime par les vols de ses vaches ne soit tentée à créer le groupe armé d’autodéfense.
ACP/Zng/ODM/OB/Fmb/Thd/CDN