Bunia, 20 novembre 2021(ACP).-Les habitants de Bunia plaident pour la redynamisation des activités du service d’hygiène intérieur pour le contrôle rigoureux des installations hygiéniques dans les différentes parcelles des quartiers de leur entité.
Interrogés par l’ACP en marge de la journée mondiale de toilettes célébrée le 19 novembre de chaque année, ces habitants du chef-lieu de l’Ituri ont estimé que ce service pourrait changer la donne sur le terrain en faisant respecter les normes sur les installations hygiéniques pour prévenir plusieurs maladies, notamment la fièvre typhoïde.
Ils ont relevé que nombreuses parcelles ayant des maisons en location ne disposent pas d’installations hygiéniques confortables, avant de déplorer que le nombre de locataires sont supérieurs par rapport à celui de toilettes disponibles.
Le constat amer
Le marché central de Bunia qui accueille plus de 20.000 marchands où il existe une toilette se trouvant actuellement dans les conditions hygiéniques déplorables, bien qu’une nouvelle toilette soit en cours de construction.
En attendant la fin de ces travaux, les marchands de ce grand lieu de négoce utilisent une toilette d’un particulier situé à la proximité de ce marché.
En plus du marché central, un complexe administratif de services étatiques situé en plein cœur du centre-ville de Bunia est dépourvu de toilettes, et de ce fait, les agents sont contraints d’aller se soulager au niveau de toilettes se trouvant aux environs.
L’édition 2021 de la journée mondiale de toilettes porte sur la valeur des toilettes et attire l’attention sur le fait que les toilettes et les systèmes d’assainissement auxiliaires souffrent d’un sous-financement, d’une piètre gestion et d’un désintérêt dans de nombreuses régions du monde. Les conséquences sont dévastatrices pour la santé, l’économie et l’environnement, notamment au sein des populations les plus pauvres et les plus marginalisées.
D’après le rapport publié par l’OMS et UNICEF, environ 673 millions de personnes n’ont pas accès à de toilettes et pratiquent la défécation à l’air libre, et près de 698 millions d’enfants d’âge scolaire ne bénéficient pas de services d’assainissement élémentaires dans leur école. ACP/RNL/Cfm