La spéculation des prix de transport en commun parmi les conséquences des embouteillages à Kinshasa

Kinshasa, 18 novembre 2021 (ACP).- Les habitants de plusieurs communes de la ville de Kinshasa, usagers de transport en commun se sont plaints de la spéculation du prix de transport en commun devenue récurrente  à la suite de la persistance des embouteillages, sur plusieurs artères principales de la capitale, lors d’un échange, jeudi, avec l’ACP.

Cette pratique qui a pris corps, depuis plusieurs mois, à Kinshasa, est plus observée de la part des conducteurs des taxis et taxis bus exploitants les itinéraires reliant le centre-ville aux communes périphériques de la capitale, telles que : asina, N’jdiili, Lemba, Selembao, Ngaliema, précisément à destination des quartiers UPN, Delvaux et Pompage.

Il y a lieu de signaler qu’à Tshangu (Est de la capitale), le prix de transport est passé de 1.000 Fc à 1.500 Fc aux heures de pointe voir même 2.000 Fc pour rejoindre le centre-ville. La course inter communale est passée de 500 Fc à 1.000 Fc. Cette majoration unilatérale du tarif de transport en commun viole, à tous égards, celui fixé par l’Hôtel de ville de Kinshasa.

A cette pratique, s’adjoint également le phénomène demi-terrain, consistant à écourter les trajets par les conducteurs dans le but d’accroitre les recettes journalières, en dépit, des difficultés occasionnées par les embouteillages, a déclaré M. Avelin Kabwizi, un usager du transport en commun.

Certains conducteurs interrogés, à ce sujet, ont reconnu leur pratique irrégulière et ont plaidé pour que l’autorité urbaine puisse construire des routes secondaires, en vue de contourner les embouteillages.

Pendant ces embouteillages, les paisibles citoyens à pied comme véhiculés, se voient également ravir leurs biens par des inciviques, surtout aux heures tardives de la soirée.

Lors de son intervention, mardi, à l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), pour la présentation de Plan directeur de transport urbain de la ville de Kinshasa, le ministre Amos Mbokoso a indiqué que l’exécutif provincial de Kinshasa s’est engagé dans la construction de diverses infrastructures et particulièrement ferroviaires.

C’est ainsi, a-t-il dit, la ville venait de conclure, en septembre dernier, avec la société « Trans Connexion Congo SARL » un contrat de concession des travaux et de services d’une durée de 35 ans, devant permettre la construction et l’exploitation du réseau ferroviaire urbain, long de 300 km, dans la ville de Kinshasa. ACP/Zng/NKV/TKM/SGB/NMM/MMC

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