L’Assemblée provinciale de Kinshasa adopte le projet de réhabilitation et de modernisation du chemin de fer urbain

Kinshasa, 17 novembre 2021 (ACP).- Le projet de réhabilitation et de modernisation du réseau ferroviaire de la ville de Kinshasa « Metro Kin », présenté par le ministre provincial des Transports,  Amos Mbokoso, a été adopté mardi par 27 députés sur 48 de l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK), au cours d’une plénière dirigée par le président de cet organe délibérant, Godefroid Mpoy Kadima.

Dans son exposé, le ministre Mbokoso a présenté la pertinence du projet de réhabilitation et de modernisation du chemin de fer dans la ville de Kinshasa, soulignant que la capitale congolaise, avec sa population de près de 15 millions d’habitants est classée comme troisième grande ville peuplée d’Afrique, après le Caire en Egypte et Lagos au Nigéria.

Il a fait savoir que cette voie ferrée partira de la Gare centrale, en passant par la commune de Limete, jusqu’à Maluku, ajoutant que l’autre axe partira de la partie Est du boulevard Lumumba en passant par l’Echangeur de Limete via la commune de Lemba jusqu’au Camp Luka, dans la commune de Ngaliema, avant de préciser que le coût du billet s’élèvera à 1200 FC.

Mbokoso a, par ailleurs, indiqué que toutes les maisons doivent se retrouver à 15 m de la voie ferrée, affirmant que le projet prévoit également un montant de 12 millions USD pour indemniser les personnes expropriées et 1.000 logements sociaux seront construits dans le cadre dudit projet.

Pertinence du projet

Par ailleurs, le ministre provincial des Transports a expliqué la pertinence du projet de réhabilitation et de modernisation du réseau ferroviaire de la ville de Kinshasa « Metro kin ». Selon lui,  suivant des projections, la ville de Kinshasa atteindra 20 millions d’habitants en 2030 et 26 millions en 2040, en fonction de son taux continu de croissance démographique annuelle.

Cette explosion démographique et l’extension de la ville engendreront, à coup sûr, la problématique de la mobilité de la population à cause de ces deux facteurs, a dit le ministre.

Pour pallier à ce problème lié à l’insuffisance d’infrastructures routières, le ministre a indiqué qu’il a été élaboré avec l’appui technique et financier de la coopération japonaise internationale (JICA), un document stratégique de gestion durable et à long terme de la question de la mobilité dans la ville de Kinshasa, dénommée «  Plan directeur du secteur des transports urbains de la ville de Kinshasa » (PDTK).

Il a, par ailleurs, préconisé la création d’une nouvelle société de transports en commun à Kinshasa, proposant les contours politique, administratif et financier avec les différentes parties prenantes.

Solutions durables pour la restauration du transport de masse dans la capitale congolaise

Par ailleurs, dans le cadre de la recherche des solutions durables pour résoudre les questions liées au transport urbain dans la capitale congolaise, le ministre Mbokoso a indiqué que la ville de Kinshasa s’est engagée dans la construction de diverses infrastructures et particulièrement ferroviaires.

C’est ainsi, a-t-il dit, la ville avait conclu avec la société  « Trans Connexion Congo SARL » en septembre dernier, un contrat de concession des travaux et services d’une durée de 35 ans devant permettre la construction et l’exploitation du réseau ferroviaire urbain long de 300 km dans la ville de Kinshasa, dont 75 km exploités par la Société commerciale des transports et des ports « SCTP ».  ACP/ODM/OB/NKV/KMT

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