L’UR 36 et l’ACOFEPE édifient les étudiants à la nécessité d’intégrer la presse écrite

Kinshasa, 20 novembre 2022 (ACP).- L’Unité de recherche (UR36) du Centre de recherche interdisciplinaire de l’Université pédagogique nationale (CRIDUPN) et l’Association congolaise des femmes  journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) ont  édifié samedi, les étudiants sur  le bien-fondé de leur intégration dans la presse écrite.

« Organisez-vous toujours à privilégier l’achat de vos matériels d’apprentissage et de travail, en lieu et place des habits des marques. Parce qu’exercer la presse en général, exige un certain degré élevé de la culture, car l’information est elle-même, un produit culturel. Donc les outils de travail représentent déjà, un engagement ferme à apprendre avec amour une profession », a déclaré la vice-doyenne en charge de la culture, de la faculté des lettres et sciences humaines de l’UPN, Pr Arlette Masamuna.

De son coté, l’animateur principal de l’UR36, spécialiste dans la recherche scientifique sur des questions en rapport avec l’anthropologie de la communication, le Pr Nicaise Mangoma Bulata, qui s’est joint aux propos du numéro un du département des SIC, le Pr Kongo Nlombi, a fait savoir qu’à l’ère du numérique, il est plus responsable pour les professionnels des médias de se battre, afin de maintenir haute la barre de la presse écrite, mère du journalisme.

« Celle-ci se trouve en plein processus de cohabitation stable avec d’autres types de médias.  Ce moment s’avère crucial et implique des jeunes étudiants qui apprennent ce métier sous la pression du numérique », a-t-il déclaré.

Pour lui, la jeune fille journaliste doit intégrer la presse écrite, dans la mesure où elle est la base de l’éducation et de l’apprentissage mais surtout de la protection. De ce fait, en choisissant comme filière la presse écrite, celle-ci doit développer un caractère lui permettant d’aller plus loin et de rendre les meilleurs services d’informer.

Trois intervenants, journalistes de la presse écrite, notamment Grâce Ngyke, Saint Hervé M’buy et Miriam Iragi ont  tour à tour, partagé leurs expériences avec les participants, en soutenant la présence massive des femmes dans cette filière du journalisme.

L’intervenante Grâce Ngyke

Selon Grâce Ngyke, présidente de l’ACOFEPE, l’intégration  évoquée ici, se veut autant quantitative que qualitative. « La presse écrite s’exerce mieux par passion. Pas une passion générale mais une passion orientée », a-t-elle dit.

Mme Ngyke a invité les étudiantes surtout à se donner à la pratique de la presse écrite pour relever les défis du maintien de celle-ci.

 Les médias servent principalement à véhiculer des informations vers un grand nombre

Les médias servent principalement à véhiculer des informations vers un grand nombre. Ils aident aussi les citoyens à se forger une opinion. Ils donnent également la parole au public et offrent la possibilité aux citoyens de juger leurs autorités. Les médias servent à divertir par la musique et  l’humour.

« Le journalisme est parfois appelé ’’quatrième pouvoir ’’ en raison du rôle crucial qu’il joue, au sein d’une démocratie, dans la mise en œuvre de différentes libertés publiques, dont la liberté d’expression », ont souligné les intervenants à cette tribune. 

L’objectif global de cet événement était de susciter des vocations dans la presse écrite avec comme vision de les pousser à  décider d’embrasser en première la presse écrite, d’exercer le métier de journaliste à travers les partages d’expériences des différents orateurs, d’adhérer comme stagiaire professionnel au média en ligne AcofepeNews. 

Pour la rectrice de l’UPN, la Pr Anastasie Matsanga Maponda, cette activité a pris en compte les étudiants de la filière de communication de cette alma mater. Les assistants et les chefs des travaux ont aussi pris part à cette activité, apprend-t-on. ACP/KHM

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