Kinshasa, 16 novembre 2021 (ACP).- Le chef adjoint du quartier Kabila dans la commune de Kisenso, Isidore Mayamba Mesi a sollicité, mardi, de l’autorité municipale et du commandant territorial de la Police nationale congolaise (PNC), la possibilité de multiplier les postes des sous-commissariats et de renforcer les effectifs dans les sous-commissariats existants, afin d’éradiquer le phénomène « Kuluna » dans son entité.
Selon lui, l’ampleur dudit phénomène n’est pas à démontrer dans son quartier car, la situation demeure très préoccupante et difficile à maitriser malgré les efforts déployés, tant par notre bureau que par la population elle-même.
En poste depuis 1998, Isidore Mayamba semble maitriser la situation de sa juridiction, estimant que les nouveaux sous-commissariats doivent nécessairement être installés dans les différentes places stratégiques où ces bandits urbains opèrent, notamment vers l’église Kimbanguiste de Kisenso, aux Places dites « Lunda » et « Mayiya moteur », ainsi qu’à la limite entre son quartier et Lemba Imbu.
Il soutient qu’au-delà de perturber l’ordre public et de troubler la quiétude de ses administrés, le phénomène « Kuluna » est une forme de délinquance juvénile qui contribue à la destruction de l’avenir de la jeunesse.
Intensifier les actions de lutte contre le système d’association des « Kulunas »
Par ailleurs, le chef du quartier Kabila a plaidé pour la mise en place des stratégies de destruction d’un nouveau système ou mode d’opération instauré par les Kuluna qui consiste à opérer en association ou par des groupes diffus sans laisser des traces, en cas d’identification des meneurs.
En effet, il devient difficile d’identifier les vrais bandits d’autant plus qu’ils opèrent également avec l’appui des autres groupes venus des quartiers environnants.
Toutefois, nous travaillons en collaboration avec les chefs des rues pour avoir des informations et faire appel à la commune en cas de perturbation de l’ordre public, a-t-il conclu. ACP/ ZNG/RNL/MNI/NNG/KMT