Goma, 10 février 2021 (ACP). – L’organisation de la société civile dénommée Coalition de volontaires pour la paix et le développement), dont le siège se trouve à Goma, s’est indigné de la non application des mesures barrières dans les milieux carcéraux. Cette indignation fait suite aux recherches réalisées en décembre 2020 relatives à l’impact de la COVID-19 et les droits des détenus dans les lieux carcéraux dans ville de Goma ainsi que dans les territoires de Masisi, Nyiragongo et Rutshuru.
L’Asbl CVPD démontre dans ce rapport qu’au sein des lieux de détention, (cachots, amigos, pour ne pas parler des prisons), les mesures barrières contre le coronavirus n’ont pas étéscrupuleusement appliquées selon l’esprit des décisions prises par le Chef de l’État Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
A titre d’exemple, la prison centrale de Goma dit Munzenze, construite pour une capacité de 150 à 300 détenus, elle regorge actuellement plus de 2.000 personnes. « Les détenus restent les uns sur les autres dans une promiscuité favorable à la propagation de la Covid-19. Les détenus disent également qu’ils n’ont pas d’eau pour se laver les mains » pendant que la maladie est contagieuse, moins de mesures nécessaires prises une fois en contact de larmes, la salive ou des crachats d’une personne infectée.
Suivant l’esprit de ce rapport, les détenus demandent aux autorités de disposer les matériels de protection contre les épidémies comme les cache-nez, les gants de protection, de l’eau pour se laver… Mais aussi de désengorger les milieux de détention qui gonflent du jour au jour. ACP/Kayu/Nig