Goma, 13 Aout 2021 (ACP).- Le Réseau des médias pour le développement « REMED », opérationnel dans six provinces de la République démocratique du Congo, s’inquiète de l’assassinat dans l’espace de trois mois, de trois journalistes dans le Nord-Kivu.
Dans un communiqué rendu public jeudi 12 août dont une copie est parvenue à l’ACP, le coordonnateur de cette structure sans but lucratif déplore le meurtre en date 07 Août 2021, dans le territoire de Rutshuru de M. Héritier Magayane, à Bunyangula, journaliste-animateur à la station locale de la RTNC.
Dans le territoire de Masisi, en date du 10 mai 2021 dernier, M. Barthélemy Changamuka de la radio communautaire de Kichanga a été également tué dans des conditions qui restent à élucider pendant qu’un autre, nommé Tsongo Kibwana Innocent, a trouvé la mort dans le territoire de Beni à Kalunguta, le 15 juillet 2021, au cours d’une attaque attribuée aux terroristes ADF actifs dans la région comprises entre le Nord-Kivu et l’Ituri dans les territoires de Beni et d’Irumu.
Pendant que l’Association d’Avocats pour la Défense des Médias « ASADEM » poursuit, devant l’auditorat militaire le cas de M. Barthélemy Changamuka assassiné à Kichanga, le REMED l’invite à mener des recherches sur le mobile du meurtre de Héritier Magayane tué « à Bunyangula, samedi, le 07 Août 2021 et déposer une plainte devant les juridictions compétentes pour que justice soit faite ».
Le REMED, qui soutient la grève déclenchée par des médias dans le territoire de Rutshuru se joint à l’Union nationale de la presse du Congo, UNPC, qui invite les autorités locales à rechercher les présumés coupables.
D’après le document, cet acte ignoble a été commis pendant que REMED et ASADEM étaient dans la zone avec les journalistes pour la revue des plans de sécurité physique des Journalistes, une occasion pour le REMED d’appeler les journalistes à l’observance des consignes sécurité.
ACP /FNG/Cfm/LYS