Nord-Kivu : un enfant d’un officier FARDC se donne la mort suite à une  mauvaise  manipulation d’un pistolet de  son père.

Goma, 11 mars 2021 (ACP).- Un fils d’un officier supérieur des FARDC,  âgé de 10 ans,  s’est donné la mort  mercredi au quartier Himbi,  dans la  commune de Goma,  suite  à une  mauvaise manipulation d’un pistolet appartenant à son père.

  Selon  les voisins à la famille éplorée, le garçon dont le père est affecté à l’intérieur de la Province, s’est  introduit  dans la chambre de ses parents où il a  pris cette  arme  qu’il a  commencé à  manipuler malheureusement sans maîtrise.

 Une cartouche en est sortie  pour finir sa course dans  la  poitrine du petit garçon  qui a succombé sur le champ.

Le corps inanimé a été conduit à la morgue de l’hôpital militaire situé au camp Katindo  dans la  commune de Karisimbi, en attendant l’inhumation.

Deux présumés bandits brulés vifs dans le même  quartier

 Deux présumés bandits ont été passés à tabac puis brulés vifs, dans  la nuit du mercredi    à jeudi  au quartier Himbi dans la commune de Goma, par la population en colère.

 Selon M. Mwenyemali Mutete,chef de cette entité de base, les corps bien calcinés des victimes  ont été déposés à la morgue de l’hôpital provincial de Goma, a indiqué, Mwenyemali qui  a condamné cette façon d’agir de  la population.

 Même phénomène  à Katale dans le territoire de Rutshuru

  Un jeune homme âgé de 20 ans révolus, connu sous le sobriquet Ancrage, a été copieusement tabassé mercredi, par les habitants en colère, avant d’être brûlé vif  dans la localité de Katale dans le  territoire de Rutshuru. Il était   soupçonné d’être à la base de l’enlèvement d’une fillette de 9 ans dont le corps sans vie a été découvert deux jours  après sa disparition du toit parental.

 Des sources concordantes indiquent que ce jeune homme n’avait pas  bonne réputation  au sein de  la communauté  à cause de sa délinquance, dénoncée par   certains enfants du coin  qui l’ont  intercepté avec le corps sans vie de  la fillette enlevée.  Les habitants irrités   par des  cas récurrents de kidnapping dans leur entité,  ont  décidé  de se faire justice,  enfin  le brulant  vif.

Son corps, a été abandonné sur le lieu peu avant qu’un groupe de secouristes de la croix rouge nationale ne vienne s’occuper de son enterrement, tout en appelant les  habitants du coin d’éviter  ce genre d’acte.

Le tronçon routier Katale-Rutshuru enregistre ces derniers temps de cas à répétition de kidnapping qui nécessitent le renforcement des effectifs militaires dans cette contrée pour sécuriser ses usagers. ACP/Fng/Awa 

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