Kinshasa, 6 décembre 2022 (ACP).- L’Assemblée provinciale de Kinshasa a jugé recevable, le projet d’édit portant reddition des comptes du budget rectificatif de la ville de Kinshasa exercice 2021 avec un taux de réalisation de 89, 33%, au cours d’une plénière mardi, dirigée par le président de cet organe délibérant, Godefroid Mpoyi.
« Ce projet d’édit soumis à votre examen indique de manière détaillée le niveau d’exécution du budget rectificatif exercice 2021 et décrit en même temps les conditions dans lesquelles ledit budget a été exécuté. L’exercice budgétaire 2021 a été arrêté en équilibre, en recettes comme en dépense, à un montant de CDD 883.238.883.167,63. En ce qui concerne la réalisation en 2021, les recettes se sont élevées à CDF 788.981.568.525,48 avec un taux de réalisation de 89, 33% sur les prévisions de 883.238.883.167, 63 CDF. », a déclaré le ministre provincial des Finances et économie, Jean Ngoy Mvunzi, lors de la présentation du projet.
Il a souligné que le taux important des réalisations des recettes provient des recettes exceptionnelles internes qui s’élèvent à plus de 121,895%. « Ces recettes concernent la part des recettes à caractère national sur la rémunération des services transférés, à savoir l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST), la Santé, l’Agriculture, le Développement rural, pêche et élevage ainsi que la subvention pour l’assainissement de la ville », a-t-il souligné.
Le ministre Mvunzi a précisé qu’en dépense, le montant de CDF 788.868.645.405,56 soit un taux d’exécution de 89,32% sur les prévisions de CDF 883.238.883.167,63. « L’exécution de ce budget rectificatif a renseigné les recettes de CDF 788.981.568.525,48, comparativement aux dépenses de CDF 788.868.645.405,56. Il en résulte un solde positif de CDF 112.923.119,92 », a-t-il dit.
Il a rappelé que le cadre macroéconomique ayant servi à l’élaboration du budget rectificatif pour l’exercice 2021 de la ville est caractérisé par un taux de croissance de PIB estimé à 4,9% contre un taux de change de 2.006,7 CDF pour un dollars américains « La rectification de l’édit budgétaire initial pour l’exercice 2021 a tenu compte des effets négatifs observés sur la courbe de la réalisation de certains actes générateurs des recettes, entre autre l’impôt sur les revenus locatifs », a-t-il dit.
« Parmi les effets négatifs observés, l’on peut citer, notamment l’inexistence de contrat de bail légal, les allègements fiscaux accordés par le gouvernement central et l’assujettissement à l’IBP des sociétés immobilières qui entraîne une exemption tacite accordée à celle-ci, les faisant ainsi échapper à l’impôt sur le revenu locatif, laquelle exemption est aussi à la base d’une certaine tendance amenant d’autres propriétaires d’immeubles et appartements à se constituer en sociétés immobilières », a-t-il évoqué.
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