Kinshasa, 28 janvier 2022 (ACP).- L’arbitre Jean-Jacques Ndala Ngambo de la RD Congo a été plébiscité par la presse et le public pour avoir eu la maîtrise du 8ème de finale Côte d’Ivoire-Égypte, mercredi 26 janvier au stade de Japoma, pour le compte de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), Cameroun 2022.
Les Pharaons d’Egypte l’ont emporté aux tirs au but (5-4) à l’issue d’un match nul (0-0). Tout au long du match et après le coup de sifflet final, c’est pourtant à Jean-Jacques Ndala, arbitre du match, que les observateurs et spécialistes du football ont adressé leurs compliments.
Désigné pour diriger son deuxième match à la CAN camerounaise, après Cameroun 4-1 Éthiopie, Ndala Ngambo s’est distingué par son sifflet souvent juste, ses discussions avec les acteurs du match et sa fermeté sur certaines actions, comme lors du carton jaune d’Eric Bailly en début de rencontre (9ème). Un mélange « pédagogique » qui a permis à l’arbitre de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) – championnat d’élite congolais – de ne jamais recourir à la VAR ni de sanctionner par une expulsion un des joueurs dans un match à haute tension.
Lors de ces huitièmes de finale, penalties et carton rouge ont dominé les statistiques. Sur les 8 rencontres, 5 d’entre elles ont connu soit une intervention de la VAR, soit un carton rouge soit un penalty. Jean-Jacques Ndala n’a sanctionné, pour sa part, qu’à 4 reprises par un carton jaune, dont deux en prolongation.
Ce total étant le deuxième moins élevé derrière le Burundais Pacifique Ndabihawenimana (4 lors de Maroc-Malawi 2-1) et Papa Gassama (5 jaunes lors de Mali-Guinée Équatoriale 0-1), relèvent les médias internationaux.
Arbitre « sympathique et gestionnaire »
Dans une CAN où le « folkore » arbitral domine souvent le débat, les décisions de Jean-Jacques Ndala viennent remettre du crédit à un secteur très critiqué. Avant la pause à stade de Japoma, RFI signalait qu’il « not[ait] l’excellent arbitrage du Congolais Jean-Jacques Ngambo Ndala. »
Freddy Khoula, journaliste gabonais, déclarait à la pause « aimer beaucoup la sympathie et la gestion du match de l’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala Ngambo » qui, selon lui, « changeait des autres dictateurs. » Un avis partagé par Nabil Djellit de Canal+ et Patrick Juillard, journaliste français présent au Cameroun.
A propos de sa gestion de match, un internaute ivoirien estimait que « c’est tellement rare dans cette CAN, mais l’arbitre congolais Jean-Jacques Ndala est irréprochable. »
Ces éloges, au milieu de milliers d’autres sur les réseaux sociaux, ne passeront pas inaperçus auprès de la Commission d’arbitrage de la CAF. Certains observateurs de la compétition voient déjà Jean-Jacques Ndala au sifflet le 6 février prochain en finale de la CAN. S’il est encore très/trop tôt pour l’affirmer, gageons que sa prochaine sortie pourrait lui offrir ces honneurs, lui qui dirigeait déjà la finale de la Super Coupe de la CAF, remportée par Al Ahly, le 22 décembre au Qatar.
C’est comme qui dirait, l’absence des Léopards de la RD Congo à la CAN 2022 est compensée par la présence de Jean-Jacques Ndala Ngambo dont le sifflet ne laisse pas l’Afrique indifférente.
ACP/Kayu/RNL/Cfm/NIG/TKM/SGB/MMC