CHAN/Luttes : le président Eric Kinzambi annonce l’organisation d’une formation pour les entraineurs et les arbitres

Kinshasa, 25 mai 2022 (ACP).- Le président de la Fédération congolaise des luttes associées (FECOLUTTA), Eric Kinzambi, a annoncé la double organisation d’un séminaire de formation pour les entraineurs  et pour les arbitres de la RDC, mardi, au retour au pays de la délégation de des lutteurs congolais  des 37èmes championnats d’Afrique des nations.

« La présence du ministre  Chembo Nkonde avant comme après notre voyage est très significative. Cette présence est l’expression, me semble-t-il, l’expression de sa satisfaction au regard des responsabilités qui étaient les nôtres. Les athlètes ont fait honneur au drapeau reçu du ministre à travers les 10 médailles  remportées qui sont, pour nous, la réponse à son endroit« , selon Kinzambi, satisfait des résultats ramenés du royaume chérifien.

« Notre objectif n’était pas selon la logique du Baron Pierre de Coubertin. Ces 10 médailles symbolisent toute notre confiance envers les athlètes qui ont donné tout ce qu’ils avaient dans les tripes. Le bilan aurait été encore plus positif si  nous avions bénéficié du stage préparatoire« , a-t-il ajouté, très soucieux de l’avenir de la lutte en RDC.

« Le périple marocain a mis à nu certaines de nos insuffisances. Sans dénigrer qui que ce soit, nous souffrons d’un manque criant d’entraineurs et d’arbitres de haut niveau au pays. Pas même un seul  enregistré à l’échelle continentale. Raison pour laquelle, il se tiendra, du 1er au 15 juillet prochains, une session de formation pour une trentaine d’arbitres à raison de 2 par province« , a renchéri le n°1 de la FECOLUTTA, avant de se pencher sur les arbitres.

« Au début du mois d’août, il sera question de la formation des arbitres. C’est notre cheval de bataille pour la relance de cette discipline sportive au pays. En fait, la connaissance de l’arbitrage est la clé de tout en découle, surtout  quand les athlètes le maîtrisent. Les talents, le pays en regorge beaucoup.  Nous avons obtenu cette double formation en notre qualité d’ambassadeur de la lutte africaine à travers le monde. Notre rôle est de vendre l’image de cette discipline sportive sur le continent et au-delà« ,  a conclu Eric Kinzambi.

La promesse du ministre des sports était mon rêve, déclare l’athlète Josué Luntadila

Le lutteur de la RDC, Josué Luntadila Landu a déclaré que la promesse du ministre des sports, Serge Chembo Nkonde d’offrir une voiture à tout athlète auteur d’une médaille d’or aux Championnats d’Afrique des nations des luttes, était son rêve, a-t-il confié, jeudi, à l’ACP, après la visite du ministre au stade des Martyrs de la Pentecôte. Mais en soi, c’était un rêve non concrétisé par l’absence d’une médaille d’or aux 37èmes championnats d’Afrique des nations des luttes.

« J’ai eu la chance d’être finaliste à quatre reprises. Autant de fois, j’ai perdu en finale. Faute de mieux, je me suis contenté des médailles d’argent. J’ai frôlé de peu la médaille d’or.   Pour moi, c’est une première expérience du genre. Il me semble que ce manque de réussite est consécutif à notre préparation collective d’environ 3 ou 4 mois. Ailleurs, la même préparation, ponctuée des stages, s’étendait sur une durée maximum d’une année, voire plus », s’est exclamé Luntadila Landu

« Les médailles en argent que j’ai gagné  ont correspondu à tout ce que j’ai donné du fonds de moi.

« A l’impossible, nul n’et tenu, je me contente de ces médailles d’argent.  J’ai visé haut, mais je suis tombé à un niveau un peu bas. D’où tous  les regrets que j’ai à ce sujet du fait que mon ambition était de glaner, ne fût-ce qu’une médaille d’or. Mais, un compétiteur ne se plaint surtout jamais et surtout ne pleure pas. Vite, nous devons nous remettre au travail et penser aux prochaines échéances sportives », a dit Josué Luntadila Landu qui a surpris tout le monde,  y compris le président de la FECOLUTTA, Eric Kinzambi qui ne cesse de tarir d’éloges à l’endroit de ce jeune lutteur.

« A mon avis, Luntadila a été la grande star de notre campagne au Maroc. Il a volé la vedette  aux athlètes sur qui nous avons misé lors de ces championnats. Il a  l’avenir devant lui ».

A peine âgé de 17 ans, selon ses propres dires, Josué Luntadila, qui y croit mordicus,  estime qu’il a grande marge de progression qui pourra le conduire, au fil d’années et de travail, jusqu’à la plus haute marche du podium. ACP/Kayu/OB/KJI/KMT/CDN

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