Constant Omari purge sa suspension d’une année lui infligée par la FIFA

Kinshasa, 19 juin  2022 (ACP).-L’ancien vice-président de la Confédération africaine de football (CAF) et ancien n°1 de la Fédération congolaise de football association (FECOFA), Constant Omari Selemani a purgé sa suspension d’une année de toute activité liée au ballon rond, lui infligée par la  Commission d’Ethique de la Fédération internationale de football association (FIFA),  a constaté l’ACP samedi, au stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa.

Surnommé par ses intimes, ‘ « L’homme moderne », vêtu en culote kaki, chaussette jusqu’au genou, bien coiffé par un képi, cache-nez presque sur toute la figure, a fait son entrée samedi, au stade des Martyrs de la Pentecôte, sous les ovations du public, pour assister au match entre les légendes du football de la RD et celles du continent, en marge de la 7ème édition de la Nuit africaine du football (NAF).

En dépit de quelques chansons hostiles à sa personne scandées par une frange du public, Constant Omari y est resté jusqu’à la fin du match, admirant les belles prestations du trio Mbala-Matumona-Mputu, une génération avec laquelle, il a tout connu durant son mandat.

Ainsi, Constant Omari redevient donc libre et peut désormais retrouver librement toutes les activités liées au football, ce beau métier qu’il l’a façonné et conduit partout dans le monde.

Pour rappel, le dirigeant congolais avait été suspendu le 24 juin 2021 par la Fédération internationale de football association (FIFA), pour avoir reçu 64.444 euros d’avantages dans le cadre de négociations liées à la commercialisation des droits TV de compétitions de la CAF et  qui avaient abouti à des dispositions jugées « extrêmement préjudiciables » à la CAF.

Bien avant l’annonce de cette suspension, pressentant,  sans nul  doute,  le sort qui l’attendait depuis le rejet de sa candidature au conseil de la FIFA, le 21 mars 2021, dans une réunion qu’il a présidée lui-même, à Rabat, comme président  intérimaire  de la CAF, le Congolais avait, en son temps, d’abord, annoncé qu’il ne se représenterait pas à la présidence de la FECOFA, une institution qu’il dirigeait depuis 2003. Puis, le 16 juin, il a surpris tout le monde en annonçant sa démission, estimant qu’il est temps pour lui de passer la main à quelqu’un d’autre.

Une démission qui n’était, pour une certaine opinion, qu’une fuite en avant.  ACP/C.L/Awa

 

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