Kinshasa, 08 déc. 2022 (ACP).- Cinq entraineurs notamment, de Paulo Beto de la Corée du Sud, de Roberto Martinez de la Belgique, de Luis Enriquez d’Espagne, de Gerardo Martino du Mexique et d’Adda Otto du Ghana, ont perdu leurs postes de sélectionneurs des équipes nationales pour avoir été éliminé de cette 22ème édition de la Coupe du Monde, Qatar 2022.
Luis Enrique a payé le prix de l’élimination en 8ème de finale de la Roja face au Maroc (3-0 aux tirs au but, 0-0 temps règlementaire). L’entraîneur d’Espagne a été remercié par sa Fédération qui a constaté le manque de progrès de l’équipe nationale espagnol en quatre ans, déjà éliminé à ce stade de la compétition par la Russie aux tirs au but en 2018.
L’ex entraineur Belge, Roberto Martinez a lui, préféré prendre les devants après l’élimination de la Belgique en phase de poules. Dans la foulée du match nul face à la Croatie (0-0), l’Espagnol a annoncé qu’il s’agissait de son dernier match à la tête des Diables Rouges, même si son contrat expire encore jusqu’au 31 décembre. Ce contrat ne sera pas renouvelé au regard de la contre-performance des Belges depuis un temps.
L’ancien sélectionneur du Mexique, Gerardo Martino également éliminé en poules, a « assumé sa responsabilité » en assurant que son contrat s’était « terminé quand l’arbitre a sifflé la fin du dernier match ».
Pour sa part, Paulo Bento s’était, lui, positionné avant la compétition. À la tête de la Corée du Sud, il a démissionné juste après l’élimination face au Brésil (4-1). Une décision qu’il avait prise en septembre pour se « reposer avant de voir ce qu’il se passera ensuite ». Tout comme Adda Otto, désormais ex-sélectionneur du Ghana, qui avait également prévu de quitter son poste. « Notre accord aurait pris fin même si nous avions été champions du monde », a-t-il assuré pour se justifier. ACP/MUA/May