Jeux de la Francophonie : organisation des combats de luttes à Kinshasa

Kinshasa, 05 mai 2023 (ACP).-  La République démocratique du Congo organisera, du samedi 6 au dimanche 7 mai 2023,  des combats de luttes en essai dans la catégorie des moins de 20 ans, à l’espace Congo loisirs, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, a annoncé le président de la Fédération congolaise de luttes associées (FECOLUTTA), Eric Kinzambi, vendredi, dans un entretien avec l’ACP.

« L’heure a sonné pour l’événement que nous attendions en prélude des préparatifs des 9èmes Jeux de la Francophonie. Pendant deux jours, les lutteurs de la RDC, du Congo et de l’Angola, vont se mesurer dans les deux versions », a-t-il déclaré, en compagnie de l’Ivoirien Vincent Aka, le délégué technique des Jeux de la Francophonie, qui a circonscrit cet événement. « Ces deux jours de compétition de luttes constituent, pour nous, véritablement, un test avant le jour j, de l’organisation de ces Olympiades francophones de Kinshasa.

Ces dernières nous permettront de voir si réellement la RDC est prête pour l’accueil de ce rendez-vous, du moins, en ce qui concerne la lutte africaine et la lutte olympique. Bref, nous allons jouer à un simulacre ou à une simulation d’organisation », a expliqué Vincent Aka qui, dans son adresse, a donné d’autres explications y relatives.

« En quelque sorte, c’est un moment important d’évaluation pour jauger toutes les matières que nous avons dispensées aux bénévoles ont été bien assimilées. De là, nous allons donner des recommandations utiles au regard des insuffisances et des acquis positif en vue de la configuration organisationnelle finale », a-t-il dit avec un regard torve sur la dissidence au sein de la FECOLUTTA. « En RDC, il y a toujours eu des problèmes du genre. On l’a vécu sous l’ère de Léon Mvila, alors président de cette instance sportive. Nous sommes pratiquement à la veille des 9èmes Jeux de la Francophonie. En mon sens et cela va de soi, qu’Eric Kinzambi et son comité ont l’appui de la Fédération internationale et des autorités sportives du pays. Que gagnera le pays en ce dernier virage avant ces Jeux de Kinshasa ? En tout cas, rien de concret », s’est-il exprimé. Et d’ajouter : « J’invite les Congolais à la trêve par respect aux athlètes qui vont s’y engager.  S’engager dans la polémique autour de ce sujet relève de la perdition inutile des énergies. Nous avons invité à ce tournoi de Kinshasa, nos voisins Angolais et Congolais de Brazzaville ».

Revenant sur les raisons d’invitation de ces pays, il s’est exprimé en ces termes : « Il a été simplement question de la dynamique régionale avec un accent réel sur la proximité. Aller au-delà de cette zone n’aurait servi à rien sinon que d’alourdir inutilement l’ardoise financière ». Et Vincent Aka de conclure : «  J’étais accompagné pour l’organisation de ces deux jours au Congo loisirs, du Tunisien Youssef Bouaziz. Celui-ci est le spécialiste en informatique de la Fédération internationale de lutte (IT UWW) et que, sans lui, toute compétition de grande envergure n’aurait aucun sens ». Raison pour laquelle, la réunion technique et le tirage au sort de ce tournoi se sont déroulés au siège Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF), dans la commune de la Gombe. ACP/

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