Kinshasa, 03 décembre 2020 (ACP).- La Commission de la Solidarité olympique a levé le gel des fonds imposé au Comité olympique congolais (COC) depuis 2017 à la suite des soupçons de mégestion occasionnés par des conflits internes, indique une note de la Solidarité olympique du 30 novembre dernier adressée au Comité olympique congolais.
Dans cette note la Solidarité olympique écrit : «Par la présente, nous vous confirmons que, suite à la réunion de la Commission de la Solidarité Olympique, qui s’est tenue le 9 novembre 2020 (en mode virtuel), il a été décidé de lever le gel des fonds de la Solidarité Olympique, qui avait été prononcé à l’encontre de votre CNO. Nous avons donc le plaisir de vous informer que nous sommes en mesure de reprendre nos programmes et nos financements».
Cette instance du Comité international olympique conditionné cette reprise : « Toutefois, cette reprise est conditionnée à un soutien étroit et régulier de la part du bureau PwC local, qui a déjà procédé au contrôle des fonds dans votre CNO. Nos collègues de l’unité Finances de la Solidarité Olympique sont chargés de ce dossier et reviendront vers vous directement afin de prendre rapidement les mesures nécessaires à ce sujet ».
Le remboursement du montant non justifié de 54 791 $US par le Comité olympique congolais a été déduit de la somme du programme continental activités de l’année 2017 sur demande du président du COC, le ministre Marcel Mbayo Kitenge, avec l’accord écrit du président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA) afin de clore ledit dossier.
«Le président du CNO de la RDC s’est investi vis-à-vis de la Solidarité olympique et du CIO à redorer l’image de cette structure par un contact permanent et un travail d’organisation. Cette stratégie du président Amos Mbayo Kitenge passait aussi par l’acceptation de plusieurs audits des comptes du COC menés par un cabinet international.
Un exercice, qui a balayé certaines accusations de mégestion au sein de la direction du mouvement olympique. Le Comité olympique congolais, grâce à cette expérience, a davantage enrichi ses méthodes en matière de comptabilité», selon le COC, qui reconnait ses limites sans l’appui financier de la Solidarité olympique : «Sans une aide de la Solidarité Olympique, il était difficile pour le COC de tenir certaines activités en faveur du sport, des formateurs et des athlètes.
Les nombreuses autres charges (loyer, factures diverses, paiement personnel etc …) tombaient principalement sur les épaules du comité exécutif, qui a tenu bon sous la direction de son président Amos Mbayo et qui s’est battu pour que le Comité olympique congolais retrouve ses droits auprès de la Solidarité olympique, mais aussi un crédit pour prouver au gouvernement de la RDC que les sports sont bien gérés et qu’il faut absolument compter sur l’équipe dirigeante actuelle du Comité olympique congolais».
La Solidarité olympique a pour mission d’organiser l’assistance aux Comités nationaux olympiques (CNO), en particulier à ceux qui en ont le plus grand besoin, à travers des programmes pluridimensionnels axés sur le développement des athlètes, la formation des entraîneurs et des dirigeants sportifs, et la promotion des valeurs olympiques.
La Commission de la Solidarité olympique est chargée de définir les principales stratégies de la Solidarité olympique et de gérer ses activités, en approuvant notamment les programmes et les budgets y afférents et en supervisant leur mise en œuvre, fait remarquer Actualité.cd.
Cette structure du CIO bénéficie d’une autonomie financière, technique et administrative, et rend compte à la Commission exécutive et au président du CIO, en les tenant régulièrement informés des principales décisions prises, comme l’approbation des programmes et budgets pour les plans de la Solidarité olympique.
La Commission de la Solidarité olympique s’appuie sur le bureau international de la Solidarité olympique à Lausanne pour appliquer, suivre et coordonner les décisions prises, précise ce média en ligne. ACP/FNG/ZNG/Awa