Kinshasa, 04 avril 2023 (ACP).- La Fédération internationale des luttes associées (FILA) a reconnu le comité en place en République démocratique du Congo (RDC) a déclaré l’expert de cette instance internationale, Malam Barka Akoda, en marge du séminaire de formation des officiels et arbitres, organisé par la Fédération congolaise de luttes associées du 1er au 6 avril 2023.
« La lutte africaine incarne les valeurs modernes et les valeurs traditionnelles. Pour la Fédération internationale des luttes associées (FILA), dans chaque pays, il n’y a qu’une et une seule Fédération qui gère les luttes olympiques, à savoir, la lutte libre, la lutte gréco-romaine, la lutte féminine ainsi toutes les autres branches. La lutte africaine et même les formes de luttes sociétales sont sous la coupe de la Fédération internationale, donc sous la férule d’une et une seule Fédération par pays. Par ce fait, je viens confirmer une des lettres que j’ai vue de la part de la Fédération internationale. On a une et une seule Fédération congolaise, on a une et une seule Fédération nigérienne et autant par exemple pour le Nigéria, le Sénégal, le Bénin et partout ailleurs », a-t-il déclaré lors du lancement du séminaire de formation pour les officiels et arbitres de luttes, organisé du 1er au 6 avril 2023, par la Fédération congolaise des luttes associées, dirigée par Eric Kinzambi.
En fait, cette réaction de Malam Mbarka, l’expert international des luttes, qui a tenu à tordre le coup l’esprit de bicéphalisme naissant au sein de la FECOLUTTA, un dossier dont il a eu échos et qu’il a abordé sans qu’aucune question ne lui soit posée au préalable à ce sujet.
« C’est un dossier suivi de manière particulière par le Comité Olympique Congolais (COC) qui a échangé une abondante littérature avec la Fédération internationale. Les choses sont claires comme dans un verre d’eau claire. Il n’y a pas de zones d’ombre possibles. Les correspondants officiels de la FECOLUTTA reconnus et par le COC et par la Fédération internationale des luttes, c’est le président Eric Kinzambi et le secrétaire générale Pitchou Bakambu. J’avais eu une séance de travail avec la partie dissidente pour expliquer que du haut de mon expérience, je ne voyais pas comment cette dernière allait aboutir avec sa démarche. Il fallait recréer l’harmonie au niveau de la Fédération pour attendre les échéances officielles et chacun pourra exprimer ses ambitions. Je ne sais pas pourquoi, est-ca que des dissidents sont allés vite en besogne. Et là, nous sommes devant la correspondance de la Fédération internationale qui est intransigeante », a conclu Alain Badiashile, en sa qualité de secrétaire général du Comité Olympique Congolais.
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