Le directeur général Lambert Kaboyi salue le partenariat entre l’ACP et l’Agence russe Sputnik

Kinshasa, 25 octobre 2021 (ACP).- Le directeur général de l’Agence congolaise de presse (ACP), le Pr Lambert Kaboyi, a salué, lundi, le début du partenariat entre l’ACP et l’Agence de presse russe « Sputnik », au cours d’une séance de renforcement des capacités sur « Le journalisme en temps de crise », organisée en visioconférence, en la salle de rédaction centrale du média public congolais.

Le Pr Lambert Kaboyi a souligné dans son allocution que cette formation  est profitable pour les journalistes de l’ACP, avant de préciser que les connaissances acquises par les journalistes de la rédaction centrale seront relayées aussi aux confrères de province, expliquant que l’ACP, est le seul média congolais qui couvre les 26 provinces qui composent le territoire national.

Il a rappelé l’excellence des relations existant entre la RDC et la Russie, depuis l’indépendance de la République démocratique du Congo en 1960, ajoutant que la Russie a baptisé l’un de ses établissements universitaires à Moscou du nom de l’Héros national et fondateur de l’ACP, Patrice Emery Lumumba qui, par son décret du 12 août 1960, a créé ce média public.

L’ACP qui est une agence publique bilingue (en français et anglais), a indiqué le Pr Lambert Kaboyi,  reste ouverte à d’autres initiatives visant à renforcer les capacités professionnelles de son personnel rédactionnel.

« C’était intéressant ces échanges pour l’Agence de presse russe Sputnik, et surtout dans le cadre de notre partenariat avec l’Agence congolaise de presse », a déclaré Mme Anastasia,  spécialiste principale du département de coopération internationale de l’Agence Sputnik.

De son côté, le formateur Tarek Hafid a énuméré plusieurs sortes de crises notamment, la crise politique, économique, sociale, sanitaire et autres. Il a rappelé que le journaliste, en temps de crise, est appelé à exercer son métier en allant auprès de la crise et en prenant des mesures sécuritaires.

« Face à une crise, il est important de bien sélectionner les experts et de les faire intervenir  pour en tirer la notion d’expertise », a-t-il précisé, ajoutant que, face à cette situation, la presse a pour mission de chercher, de vérifier dans n’importe quel domaine et d’aller au bout des faits.

Toutefois, face à une crise de coopération ou diplomatique  entre deux pays, a-t-il dit, le journaliste doit s’en tenir aux faits et respecter la ligne éditoriale de l’agence.

Pour M Tarek,  dans un reportage ou une marche de répression, la sécurité  du journaliste passe avant tout autre chose.

« Le journaliste doit savoir choisir le camp, il n’est bon de passer d’un camp des opposants à un autre des pacifiques. D’où le reporter est appelé à la vigilance pour bien  faire son reportage. Dans ce contexte, sa dépêche sera orientée en faveur du camp où il s’est abrité »,  a souligné le formateur Tarek, citant  l’exemple de la manière dont les journalistes américains couvrent  l’élection américaine. « Ces derniers donnent les faits de l’élection sans parti pris », a-t-il souligné.

M Tarek Hafid avait auparavant, encouragé et salué le travail des journalistes agenciers car selon lui, les agences de presse officielles constituent de vraies sources d’information. ACP/

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