Ouverture d’une enquête judiciaire sur le décès du juge Raphaël Yanyi Ovungu

Kinshasa, 18 juin (ACP).-  Le vice-Premier ministre, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Célestin Tunda Ya Kasende a annoncé l’ouverture d’une enquête judiciaire devant permettre d’élucider les circonstances du meurtre du juge président du procès de 100 jours, Raphaël Yanyi Ovungu, indique un communiqué dudit ministère parvenu mercredi à l’ACP.

Selon le communiqué, cette démarche permettra d’identifier les auteurs de ce meurtre afin d’être sanctionnés conformément à la loi.

La source révèle par ailleurs, que ce magistrat est décédé des suites d’une hémorragie intracrânienne résultant d’un traumatisme cranio-encéphalique après l’autopsie corporelle.

La seconde autopsie sur les organes internes a révélé l’existence des substances toxiques à dose non létale dans le corps du défunt, ajoute la source.

Décédé dans la nuit du 26 au 27 mai, au centre hospitalier Nganda à Kinshasa, Raphaël Yanyi Ovungu présidait les audiences du procès Vital Kamerhe et ses coaccusés dans le cadre du programme d’urgence de Félix Tshisekedi.

La famille biologique du juge avait  demandé  qu’une autopsie soit effectuée sur le corps de l’illustre disparu. Les résultats de deux autopsies ont été révélées par le vice-Premier ministre et ministre de la Justice, Célestin Tunda, mardi 16 juin.

Après sa mort, le procès a suivi son cours  normal sous la présidence, de son  successeur, le   juge Bakenda.

Le tribunal s’était  déclaré éclairé au terme  de la quatrième audience consacrée à la plaidoirie des avocats des parties au procès et rendra son jugement le 20 juillet courant.  

Toutefois, au cours de cette dernière audience, le ministère public avait  requis  la condamnation à 20 ans des travaux forcés pour le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat Vital Kamerhe et le Directeur Général de SAMIBO, Jamaal Samih.

Dans ses réquisitions  tenues à l’audience du 11 juin 2020, le ministère public  a également requis que les infractions de détournement des derniers publics, blanchiment des capitaux et corruption soit établies à charge des prévenus. 

Toujours selon le ministère public, le tribunal doit, en plus des peines des travaux forcés, ordonner la confiscation de plusieurs biens, notamment immeubles, objets de l’infraction. 

Il souhaite aussi que soient infligés aux prévenus, des peines accessoires comme l’interdiction pendant une durée de 10 ans, du droit de vote ou d’éligibilité.

Trois prévenus sont concernés dans ce procès à savoir, le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Vital Kamerhe, le directeur général de la société Samibo, chargée de la construction des maisons pré fabriquées,  Jammal Samih et le chargé d’import et export de la présidence, Jeannot Muhima. ACP/Kayu

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