Kinshasa, 31 juillet 2024 (ACP).- Le fonctionnement du fil d’actualités a été expliqué mercredi, aux cadres de la rédaction centrale de l’Agence congolaise de presse (ACP), lors de la deuxième journée d’une formation sur le «management d’une rédaction d’agence», à Kinshasa, en République démocratique du Congo.
«Si vous mettez en place le fil d’actualités, le mot clé sera le découpage c’est-à-dire une information qu’on peut donner au plus vite. L’alerte et l’urgent sont des informations importantes à la base du fil d’actualités», a déclaré Samir Tounsi, le formateur, à cette formation de renforcement des capacités.
S’agissant de l’alerte, il a fait savoir que c’est une notification ou une information reprise en une phrase accompagnée d’une source. Tandis que l’urgent est une information rédigée en deux paragraphes, soutenues par une source.
Il a, à cette occasion, invité les cadres de ce média public à partager les informations dans les réseaux sociaux pour toucher les nouvelles audiences et les classes moyennes (des jeunes de 18 à 25 ans qui sont plus souvent sur les plates-formes en ligne).
Possibilité de nourrir le fil d’actualité
Le formateur français a, en outre, rappelé aux responsables de l’ACP la possibilité de nourrir le fil d’actualités à travers des informations liées aux questions sur la société, le genre, l’économie, la santé, les sciences et l’environnement ainsi que les nouvelles de la présidence.
«Je viens avec ma connaissance du travail d’agence puisque je suis journaliste à l’Agence France Presse (AFP). En huit ans à l’étranger, je suis passé du Congo au Mexique, en passant par le Gabon, l’Espagne, et je suis ravi de venir au moment où vous avez un objectif de passer au numérique en produisant des informations en temps réel», a déclaré M. Tounsi.
Auparavant, le directeur général de l’ACP avait fait savoir que l’objectif de cette formation est de quitter le bulletin quotidien pour aller vers la logique du temps réel.
«Cette formation des cadres de l’ACP que nous avons voulu tombe à point nommé. Si on veut que l’ACP puisse concurrencer d’autres médias internationaux, ce qui compte c’est de remonter la tête. (…) Aujourd’hui, nous sommes dans la logique du temps réel. Nous devons nous adapter au rythme du temps réel», a déclaré Bienvenu-Marie Bakumanya. ACP/