Kinshasa, 11 mai 2025 (ACP).- La baisse du taux du banditisme urbain à Kisenso, une commune implantée sur des collines dans le centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo a été estimée à 15%, a-t-on appris samedi de source administrative.
« Le taux du banditisme urbain se rabaisse disons à 15%, le Kuluna chez moi on en parle presque plus, mais c’est maintenant un autre phénomène qui naît c’est le vol à main armée et à des heures entre 23h, 1h et 2h. Mais nous avons déjà mis la main sur certains, il y a quelques jours ils vont passer à l’audience foraine », a dit Godé Athswel, bourgmestre de la commune de Kisenso.
Pour diminuer le banditisme urbain dans cette municipalité, M. Athswel a fait savoir qu’il a commencé par la cartographie, l’identification et la traque des bandits urbains (Kuluna) comme première stratégie.
« Nous sommes passés à la deuxième stratégie qui s’appelait audience foraine, où on les a condamnés publiquement. Troisièmement, nous avons sensibilisé toute la population à pouvoir s’engager ensemble avec la police pour traquer ces bandits. Quatrièmement, nous avons fait la publication des listes de Kuluna, on l’avait à travers tous les quartiers. On a arrêté beaucoup de Kuluna et le taux de criminalité a baissé », a-t-il ajouté.
« Comme vous le savez le Kuluna est un phénomène, lorsque vous a attaqué les extorsions, les bagarres, il change, c’est maintenant de vol à main armée la nuit. On vient on casse. L’Etat doit s’employer pour des mesures d’encadrement de la jeunesse, de pouvoir disposer des moyens de l’emploi, d’ouvrir des centres professionnels », a-t-il renchéri.
Les érosions devenues statiques dans la commune de Kisenso

Par ailleurs, le bourgmestre de Kisenso a indiqué qu’ « il n’y a plus de progression des têtes d’érosions. Les érosions sont devenues statiques, tellement qu’ils ont atteint la profondeur qu’il fallait ».
« Chez moi, il n’y a plus de progression des têtes d’érosions. Les érosions sont devenues statiques, tellement qu’ils ont atteint la profondeur qu’il fallait. Avec la construction par les chinois de la route Mulele, il y a deux grandes érosions qui sont parties, maintenant ce lieu est accessible », a fait remarquer l’autorité municipale.
« Nous sommes en train de malmener la population pour la construction des drains parcellaires, il faut que chacun en possède pour que l’eau de sa parcelle ne se déverse pas sur la voie publique et nous même, nous travaillons pour la construction de bassin d’eau de rétention, nous le faisons dans tous les quartiers parce que Kisenso est une commune érosive », a-t-il conclu.
Lors d’un bouclage qui s’est déroulé la nuit du 7 au 8 mai à Kisenso, 68 bandits urbains ont été interpellés par la police grâce à la collaboration des habitants de cette municipalité. ACP/C.L.