Kinshasa, 27 juin 2025 (ACP).- La formation, la protection, l’écoute et l’encadrement de l’enfant ont été évoqués, vendredi, lors d’une activité organisée à Gombe, une commune du Nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, parmi les engagements pris par le gouvernement provincial.
« Même si nous traversons collectivement des défis économiques, sociaux, ou même moraux, une chose reste certaine : notre devoir envers l’enfant demeure clair, constant et non négociable. Notre engagement, c’est de protéger l’enfant, le nourrir, l’écouter, l’encadrer et le former», a déclaré Yvette Tembo, ministre provinciale du Genre, famille, enfant, affaires sociales, solidaire et actions humanitaires.
« Aux enfants de Kinshasa,
du haut de cette tribune, je m’adresse à vous avec la tendresse d’une mère et la responsabilité d’une servante du peuple : vous êtes notre fierté, notre force et notre avenir. Nous, vos parents et aînés, nous nous engageons à continuer la lutte, sans relâche, pour que vos droits soient respectés, vos rêves protégés, et votre avenir assuré », a-t-elle ajouté.
Mme Tembo a par ailleurs affirmé être solidaire avec les enfants victimes des dernières pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Kinshasa.
« Je tiens à exprimer ma solidarité et ma compassion à l’égard des enfants et des familles endeuillées par les pluies diluviennes survenues les nuits du 4 au 5 avril et du 13 au 14 juin 2025. Le Gouvernement provincial a aussitôt réagi, en concentrant ses efforts sur l’inhumation des victimes et l’assistance aux blessés et sinistrés », a-t-elle dit.
La ministre provinciale du Genre n’a pas non plus oublié les enfants vivant dans les territoires sous occupation de l’armée rwandaise dans le Nord et le Sud Kivu, deux provinces dans l’est de la RDC.
« Mon cœur se tourne également vers les enfants du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maï-Ndombe, non loin de notre capitale et d’autres provinces martyrisées, qui vivent sous la menace permanente des armes, des déplacements forcés, de la déscolarisation et de l’oubli », s’est-elle exprimée.
L’activité au cours de laquelle la ministre provinciale du Genre s’exprime s’inscrit dans le cadre de la journée de l’enfant africain célébrée le 16 juin de chaque. Elle a été marquée par plusieurs autres interventions dont celle du représentant de l’Unicef, des ministres provinciaux du Plan, des transports et de l’éducation.
La même activité a été agrémentée par la
présentation du ballet, suivi d’un slam, d’une saynète ; du témoignage d’un enfant rescapé de Goma. S’en est suivi un plaidoyer des enfants ponctué par un jeu de questions réponses entre les enfants kinois et les autorités provinciales. Le tout s’est clôturé avec la visite de quelques stands où étaient exposés des produits et œuvres d’art céramique fabriqués par les enfants.
ACP/C.L.