Kinshasa, 30 mai 2025 (ACP).- Le non-respect de l’affichage des tarifs officiels par les chauffeurs des taxis et taxis-bus constitue un » sérieux » problème à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a indiqué le ministre de tutelle qui répondait, lors d’une plénière, vendredi, à une question orale avec débat.
« Le non-respect de l’affichage des itinéraires et des tarifs officiels constitue un sérieux problème constaté sur le terrain. C’est pourquoi nous sollicitons l’accompagnement de la Police de circulation routière dans le cadre du renforcement de contrôle », a dit Bob Amisso, ministre provincial des Transports et mobilité urbaine.
Il a rappelé aux élus provinciaux qu’il avait produit en date du 28 août 2024, soit 20 jours après sa prise de fonctions, un avis public contre la spéculation des prix de transport en commun. Après la publication de la nouvelle grille tarifaire par l’autorité urbaine, a fait savoir M. Amisso, ses services ont été déployés sur le terrain pour assurer son application bien que certains conducteurs aient fait preuve de réticence à respecter les lois établies.
« Depuis ma prise de fonctions, plusieurs actions ont été entreprises pour améliorer la mobilisation des recettes et renforcer la gouvernance dans le secteur des transports. Les résultats enregistrés sont notamment : la taxe d’agrément d’un service de transport, ici après analyse de l’état des lieux de la Division urbaine des Transports, nous avons constaté qu’un grand nombre d’opérateurs fonctionnent sans agrément, en violation des textes en vigueur « , a-t-il dit.
» Face à cette situation, mes équipes ont été déployées sur le terrain afin de contraindre ces entreprises à se mettre en conformité. Cette opération vise à assainir le secteur, renforcer l’ordre public et accroître les recettes liées à l’agrément ; l’organisation de contrôle technique en lançant un programme de numérisation des centres de contrôle technique, en cohérence avec le projet d’actions du gouverneur de ville Daniel Bumba, pour garantir la traçabilité, le suivi en temps réel et l’élimination de la fraude. Cette réforme vise à restaurer la confiance, améliorer la sécurité routière et optimiser les recettes d», a-t-il conclu.
Cette question orale avec débat adressée au ministre provincial des Transports et mobilité urbaine de Kinshasa, a été initiée par le député provincial Steve Mulumba.
ACP/