Kinshasa, 21 mai 2025 (ACP).- Le patriotisme a été recommandé, mercredi, aux chefs de rues de la commune de Bandalungwa, dans le centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo, lors d’une réunion d’échange sur la sécurité et l’assainissement présidée par l’autorité municipale.
«Nous vous associons à cette réunion d’échange sur la sécurité et l’assainissement du milieu pour vous recommander de bien rendre service à l’Etat en donnant de bonnes informations et à temps du fait que nos rapports de terrain démontrent un relâchement de votre part», a déclaré Alphonse Ndofula bourgmestre de la commune de Bandalungwa.
M. Ndofula a fait savoir aux chefs de rues que des rapports sur le terrain témoignent contre leurs déclarations et prestations qui frisent la complicité et complique le travail des services de sécurité.
Le commissaire supérieur adjoint Michel Mukendi Mbuyi, commandant de la police Nationale à Bandalungwa, a interpellé les chefs de rues et les a mis en garde face à leurs comportements non loyaux en raison des rapports mensongers qui leurs sont attribués.
Par ailleurs, un appel à la lutte contre le banditisme urbain au quartier Mbanza-Lemba, à Lemba, une municipalité du centre de la capitale congolaise a été lancé mercredi auprès des autorités compétentes lors d’un entretien avec le chef de cette entité administrative.
«Nous lançons cet appel auprès des autorités urbaines parce que nos habitants sont victimes chaque semaine des vols en main armée et également menacés par les inciviques communément appelé +Kuluna+», a déclaré Amos Bokulutu.
Au quartier Mitendi à Mont-Ngafula, une commune de l’ouest de Kinshasa, un garçon âgé d’une vingtaine d’années a trouvé la mort lors d’une altercation survenue dans la nuit de mardi à mercredi avec les malfrats.
«Un garçon répondant au nom de Félicien Matondo qui était boulanger d’une vingtaine d’âge a perdu la vie dans une altercation avec les malfrats dans la nuit de mardi à mercredi», a dénoncé Éric Bolukaniongo, commissaire supérieure et commandant du groupe mobile d’intervention.
Un autre cas d’insécurité a été dénoncé par un journaliste de l’Agence congolaise de presse agressé, mardi soir, par une bande de motocyclistes armés opérant le long de l’avenue Saio à Kasa-Vubu, une commune du centre de la capitale congolaise.
«Ils m’ont pris mon sac qui contenait mes cartes de service, bancaire, d’électeur, mon passeport, de l’argent et un livre de musique, nous les avons poursuivis jusqu’au boulevard triomphale mais peine perdu car ils opèrent avec des motos à 5 vitesse», a dit Patrick Muzu, journaliste de l’ACP. ACP/C.L.