Kinshasa : les travaux de construction d’un collecteur dans une commune estimés à 70%

Kinshasa, 6 avril 2025 (ACP).- Les travaux de construction d’un collecteur pour stopper la progression de l’érosion qui menace l’avenue By Pass, au niveau de l’arrêt Quado, à Selembao, une commune du centre de Kinshasa, en République démocratique du Congo, ont été estimés à 70%, a-t-on appris samedi de source administrative.

« Les travaux de construction du collecteur destiné à drainer les eaux de pluie, afin de stopper la progression de l’érosion qui menace l’avenue By Pass au niveau de l’arrêt Quado se poursuivent normalement. Le niveau d’exécution est aujourd’hui évalué à soixante-dix (70) pourcent », a déclaré Matthias Womumu, bourgmestre de Selembao.

« Nous sommes allés sur place pour résoudre un problème des tracasseries policières dont les ouvriers sont victimes quand ils travaillent la nuit dans ce chantier parce que la plupart d’entre eux ont été recrutés dans le Kongo central par la société chinoise qui exécute les travaux », a-t-il ajouté.

Il a fait savoir également que ces travaux évoluent bien et sont dans la phase de finissage et de maintenance. « Ils sont arrivés pratiquement à la fin.  Tout ce qui reste maintenant c’est le finissage. Il faudra donc remblayer l’avenue avant de l’ouvrir à la circulation de la population », a-t-il précisé.

Et de poursuivre : « il y avait un peu de retard à cause d’un problème de traçage. L’espace est trop petit sur les emprises. Il fallait convaincre la population d’accepter de céder quelques mètres de leurs parcelles pour laisser l’espace à cet ouvrage dont la construction vise à drainer les eaux de pluie afin d’épargner les maisons d’habitation contre les érosions. La population a accepté parce que c’est pour l’intérêt de tout le monde ».

Le bourgmestre Womumu a, en outre, précisé que cet ouvrage n’est pas arrivé jusqu’au niveau de la rivière parce qu’avant celle-ci il y a au moins dix (10) parcelles englouties par la boue qu’on ne sait plus récupérer. « Alors pour éviter que le sable drainé par les eaux ne puisse envahir le collecteur, on a laissé un peu plus d’espace avant la rivière », a-t-il conclu.
ACP/C.L.

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