Kinshasa, 27 juin 2025 (ACP).- Un atelier de restitution des résultats de l’étude d’impacts des projets du fonds d’innovation, financé par l’Agence française de développement (AFD) s’est tenu, jeudi, à la direction provinciale de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
«Le Projet que nous célébrons aujourd’hui, au-delà des chiffres et des axes stratégiques, traduit une ambition claire de renforcer le capital humain congolais à travers une offre de formations professionnelles plus modernisées et adaptées aux réalités économiques du pays, plus inclusive, et résolument tournée vers la qualité et l’innovation», a déclaré Godefroy Stanislas Tshimanga, directeur général de l’INPP.
Il a fait savoir que la présentation des résultats de l’Etude d’impacts du fonds d’innovation intitulé «projet d’appui INPP 4» viennent éclairer, par des données concrètes, les effets des efforts conjoints et permettent non seulement d’apprécier les progrès réalisés, mais aussi d’identifier les leviers d’amélioration pour les phases à venir.
«Je voudrais, à ce stade, rappeler les quatre axes stratégiques majeurs qui sous-tendent l’ensemble de nos actions dans le cadre de ce Programme INPP 4 notamment, la consolidation de notre modernisation administrative et Pédagogique, afin d’inscrire durablement l’INPP dans une trajectoire de certification qualifiée, l’opérationnalisation de la formation inclusive grâce aux approches genre et publics vulnérables, un engagement fort pour une formation accessible à tous sans distinction, le renforcement des capacités d’innovation à travers un mécanisme de compétitivité ouvert et équitable, avec attention particulière à l’insertion des femmes.
L’élargissement et l’amélioration de l’offre de formation par la rénovation des infrastructures et la modernisation des équipements pédagogiques de nos Centres Provinciaux», a-t-il confié.
Il a, par ailleurs, salué le travail remarquable des équipes techniques, des formateurs, des responsables des Centres, des experts mobilisés et bien sûr, des jeunes bénéficiaires, qui sont au cœur de leur mission.
Prenant la parole, la cheffe de mission de ce projet a indiqué que l’INPP utilise une approche ascendante via son fonds d’innovation, partant des initiatives locales pour répondre aux besoins spécifiques des territoires afin d’avoir un impact réel sur le terrain.
«Cela implique une pratique pédagogique novatrice combinant savoir-faire et savoir-être. Les activités du fonds ont été menées via des structures adaptées et des procédures de gouvernance diffusées à toutes les entités. 8 projets ont été réalisés et le but de l’étude vise à mesurer l’impact des actions sur les territoires, sur les acteurs et les cibles visées», a dit Chantal Rieux, Cheffe de mission sur ce projet Appui à l’INPP phase 4.
Les 8 projets réalisés sont notamment la formation des mécaniciens du Kasaï-occident (FORMEKOCC) réalisé à Kananga, la formation des métiers pour les déficients à Mbuji-Mayi (FOMED), l’implantation de la filière énergie renouvelable à Moanda (IFER), l’implantation de la filière de maintenance des circuits hydrauliques et plomberie à Matadi (IFMCHP), l’implantation des filières apiculture, transformation agroalimentaire et cosmétique à Mbanza Ngungu (IFATAC), la formation agricole intégrée par traction animale (FAITA), le projet innovant de l’énergie renouvelable en vue du renouvellement de l’écosystème dans la ville de Butembo (PIERRE) ainsi que la formation des techniciens de maintenance des appareils biomédicaux à Bukavu (FOTECAP BIOMED).
Le 2 août 2013 la RDC et la République de France ont signé, dans le cadre du contrat de désendettement et de développement, un accord-cadre qui détermine les principes d’affectation des fonds octroyés par la France sous-forme de subvention et les modalités de versement de fonds en faveur de différents programmes, dont 25 millions d’euros pour la formation professionnelle.
ACP/ODM