Kinshasa, 26 mai 2025 (ACP).- Quarante (40) chantiers routiers représentant cent soixante-dix (170) kilomètres de routes à reconstruire sont en cours des travaux dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a-t-on appris lundi de l’autorité urbaine.
« Quarante (40) chantiers routiers ont été ouverts dans la ville de Kinshasa. Cela représente cent soixante-dix (170) kilomètres de routes à reconstruire dont les travaux sont en cours d’exécution. Soixante-quatre (64) kilomètres de ces artères sont déjà livrés bien qu’il y en a qui ne sont pas encore ouvertes à la circulation », a déclaré Daniel Bumba, gouverneur de Kinshasa.
« En huit (8) mois nous avons pu réhabiliter soixante-quatre kilomètres de routes livrables avec des ouvrages d’assainissement de bonne qualité. Le défi à relever est énorme. Notre calcul est de réhabiliter 500 kilomètres de routes par an », a-t-il ajouté avant de préciser que c’est le gouvernement central qui finance ces travaux pour lesquels cinquante (50) ingénieurs ont été mobilisés.
Selon le gouverneur Bumba, le programme du gouvernement provincial de Kinshasa a prévu la réhabilitation de huit cents (800) kilomètres de routes dont les soixante-quatre déjà prêts. « Il y a trois cents quarante (340) kilomètres de routes à réhabiliter. Mais la priorité ce sont les huit cents (800) », a dit l’autorité urbaine.
Parmi les axes routiers déjà réhabilités et livrables, le gouverneur Bumba a cité, notamment les avenues Wangata, TSF, Tombalbaye, du Livre, Mutombo Katshi, Pumbu, Ngongo Lutete, de Hôpital ainsi que Tanganyika, Petit pont, Ouganda, OUA, Bongolo, Kauka, Kisangani, Luemba, Maître Croquet, respectivement dans le nord, le centre et l’est de Kinshasa.
A propos des embouteillages qui perturbent la circulation dans la capitale congolaise, l’autorité urbaine en a attribué la cause à l’augmentation du nombre des véhicules qui n’est pas proportionnel au nombre de routes. « Il y a trop plein de véhicules pour un trop petit nombre de routes », a fait savoir le chef de l’exécutif urbain.
« Il y a une formation qui vient de commencer pour doter la ville des agents qualifiés dans la régulation de la circulation routière. Nous avons constaté un problème de formation par rapport aux policiers qui travaillent sur le terrain. Il nous faut renforcer la capacité des agents qui travaillent dans ce secteur », a-t-il conclu. ACP/JF