Trois questions à un directeur sous provincial sur les préliminaires de l’Examen d’État

Kinshasa, 6 mars 2025 (ACP).- Trois questions sur l’organisation des préliminaires de l’examen d’État 2025 ont été posées jeudi à la veille de ces épreuves certificatives prévues vendredi, à Jude Nkaka, directeur sous provincial éducationnel de Kasa-Vubu, une commune du centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC).

Q1 : Pourriez-vous nous expliquer le déroulement des épreuves préliminaires de l’Examen d’État et en quoi elles consistent ?


Jude Nkaka : « Pour les préliminaires de l’examen d’État qui seront organisés en date du 7 mars 2025, ces épreuves consistent à faire un tri ou à éliminer certains candidats autodidactes qui ne sont pas aptes à participer à la grande session de l’examen d’État, comme vous l’attendez. Cela concerne uniquement les candidats autodidactes, parmi lesquels certains ont échoué lors de la dernière session pour obtenir un diplôme, tandis que d’autres n’ont pas encore eu l’occasion de se présenter. Conformément à la loi, l’examen d’État commence d’abord par des épreuves préliminaires.

Q2 : Quelles sont les conditions de participation pour un candidat ?

JN :  Les conditions sont officielles. Nous vous informons que pour les autodidactes, le chef d’établissement est l’inspecteur provincial. Des normes ont été établies par la loi concernant l’organisation des épreuves. Parmi ces exigences, certains candidats doivent s’inscrire, s’identifier, signer des fiches, et se soumettre à une prise de photo ou à une numérisation. De plus, ils doivent régler les frais liés à l’organisation de ces épreuves, conformément à la décision du gouverneur .

Q3 : Quelles sont les mesures de sécurité prises pour dissuader toute tentative de fraude pendant ces épreuves ?

JN : « L’examen d’État est très sensible et bien sécurisé, comme l’indique son nom, car il est organisé par l’État lui-même. Même dans les écoles, des mesures de sécurité sont mises en place. Les centres de passation de l’Examen d’État sont choisis en fonction du nombre de candidats. Dans la ville de Kinshasa, nous avons cinq (5) provinces éducationnelles, et si le nombre de candidats est élevé, il faut prévoir au moins deux centres, chaque centre devant accueillir au moins 500 candidats et disposer d’au moins 10 salles. Pour garantir la sécurité, des actes d’engagement sont signés par les surveillants, car aucun surveillant ne peut favoriser ou faciliter des actes de corruption ou de fraude. En cas de manquement, des sanctions seront appliquées. De plus, un comité est chargé de superviser le déroulement des préliminaires de l’examen d’État. Les accès aux centres sont interdits, et même les alentours sont strictement surveillés. Toutes les mesures de sécurité sont déjà mises en place pour assurer le bon déroulement de l’examen».ACP/

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