Trois questions au curé d’une paroisse catholique sur le temps de carême


Kinshasa, 05 mars 2025 (ACP).- Trois questions sur le temps de carême (40 jours de prières) ont été posées mercredi, à l’abbé Patrice Ikalaba, curé de la paroisse Christ-Roi de Kasa-Vubu, une commune du centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC). Ce moment de carême qui débute le mercredi des Cendres, va se clôturer par la commémoration de la fête de Pâques marquée par la résurrection de Jésus-Christ.

Q1/ Quelle attitude un chrétien catholique doit observer en cette période de carême qui consacre 40 jours de prière ?


Abbé Patrice Ikalaba : le temps de carême, c’est le temps de conversion, en étant devant sa conscience, chacun de nous verra et contemplera sa vie dans un miroir et à partir de cela, nous allons une de fois de plus, nous humilier en présence de notre créateur. (…)Devant le Seigneur comme nous nous sommes imprégnés de la cendre pour manifester notre fragilité, nous allons, nous humilier abaisser et revenir à lui pendant tous les quarante jours de carême à travers la prière, l’altruisme et la repentance parce qu’il est lent à la colère, plein d’amour et de miséricorde.


Q2/ Pourquoi l’Eglise catholique insiste plus sur le partage, le jeûne et la prière pendant le carême ?


P I: L’Eglise insiste sur cela pour se conformer à ce que Jésus-Christ nous a dit, aujourd’hui (Mercredi) à travers l’Evangile, le temps de carême : C’est le temps de prière intense, le temps de privation, le temps où l’on sort de nos maisons pour aller à la rencontre des autres en se conformant à ce que le Christ a dit. Et chaque vendredi, l’église organise le chemin de la croix. Pendant chaque chemin de croix, nous venons méditer la passion de notre Seigneur Jésus Christ.


Q3/ Pourriez-vous nous expliquer le mystère qui est caché derrière le carême ?


P I: Il est demandé à chaque chrétien d’avoir un temps de solitude où il va cultiver l’intimité avec le Seigneur. Certains se retirent de l’agglomération, de la civilisation pour chercher un endroit isolé où il n’y a pas de bruit pour rencontrer le Seigneur et vivre cette intimité. Comme cette possibilité n’est pas accordée à tout le monde c’est ainsi que l’église accorde pendant ce moment de rapprochement pour quarante jours de privation, des prières et d’oubli de soi pour les autres. Nous prions certes, mais pendant ce temps l’église nous demande de prier d’avantage, de ne pas accorder l’espace à la tentation. ACP/

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