Kinshasa, 03 octobre 2024 (ACP).- La troisième (3ème) édition du salon d’architecture et design durable dénommée « Batiko », a été annoncée du 6 au 7 octobre à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour promouvoir les initiatives de développement urbain, a-t-on appris jeudi lors d’une conférence.
« La troisième édition du Batiko, prévue du 6 au 7 octobre 2024 à Kinshasa, sous le thème : +Architecture et design durable+ est bien plus qu’un salon international. Elle se veut une plateforme unique qui nous permet de promouvoir les initiatives de développement urbain et d’élaborer des politiques ambitieuses pour nos villes », a déclaré Didier Tenge Te Litho, ministre délégué près le ministre de l’Urbanisme et habitat en charge de la Politique de la ville.
«Le ministère que j’ai l’honneur de représenter, s’engage pleinement dans cet effort de sensibilisation, comme +Batiko+ promet l’excellence dans l’art de bâtir. Ce partenariat entre les professionnels du secteur de l’habitat et notre ministère permet de créer une synergie positive et de favoriser un changement urbain durable et inclusif », a-t-il expliqué
«Partant du thème sur l’architecture et le design durable, le but est de promouvoir ce concept qui parle des générations futures, celles qui nous permettent d’anticiper aujourd’hui notre manière de bâtir nos bâtiments et mieux utiliser nos ressources naturelles, physiques, matérielles, tant au niveau urbain qu’au niveau national », a dit, pour sa part, Samantha Kandé, directrice générale du « Kollectif B »
L’autre objectif, a-t-elle poursuivi, est de «pallier l’amateurisme dans le métier d’architecture, qui a engendré des constructions anarchiques, chose qui ne donne pas une bonne image par rapport aux potentiels que regorge la RDC».
De son côté, Detty Numbi, présidente de l’association des femmes architectes du Congo, a abordé la question d’exclusivité et de vulgarisation du métier d’architecture. «L’architecture est un métier peu connu en RDC. On a moins de 4000 architectes hommes et femmes et dans les 4000, moins de 2% de femmes sont en activité », a-t-elle indiqué. ACP/JF