Kinshasa, 08 avril 2025 (ACP).- Une pénurie d’eau potable dans des communes du centre et de l’Est de Kinshasa, en République démocratique du Congo a été constatée lors d’une ronde effectuée mardi, par l’ACP après l’inondation de l’usine de traitement de la Régie de distribution d’eau (Regideso).
«Depuis la pluie qui s’est abattue dans la nuit de vendredi à samedi, nous avons constaté qu’il y a plus d’eau dans nos robinets après l’inondation de l’usine de traitement de la Regideso par les eaux de la rivière N’djili. La population de notre juridiction éprouve beaucoup de difficultés pour se ravitailler en eau potable», a déclaré Pierre Kalala, chef du quartier Kingasani dans la commune de Kimbanseke dans l’est de la capitale congolaise.
Ce même constat a été fait dans d’autres communes de l’est et du centre de Kinshasa, entre autres, Masina, N’djili, Limete, Matete, Ngaba et Lemba.
Trois jours de pénurie d’eau potable dans la partie de Kinshasa
Trois jours de pénurie d’eau potable constatée, mardi, dans partie Est de la capitale suite à l’accrue de la rivière N’djili qui a inondé plusieurs quartiers après la pluie diluvienne du week-end passé. Les communes principalement touchée sont notamment Kimbanseke, Masina et Nsele.
«Depuis la pluie qui s’est abattue à Kinshasa ayant causé d’énormes inondations dans la ville de Kinshasa, nous avons constaté que les robinets étaient secs, l’eau ne jaillit plus. Cette situation rend la vie difficile pour la population», a dit Pierre Kalala, chef du quartier de Kingasani, dans la commune de Kimbanseke.
«Le ravitaillement en eau potable devient un casse-tête. Actuellement, l’eau jaillit uniquement au robinet de l’hôpital de sœurs de Kimbanseke. Tous les habitants des différents quartiers de ce coin font la queue pour puiser de l’eau dans cette hôpital», a-t- il ajouté.
Selon lui, les populations riveraines recourent aux eaux de petites rivières ou à la source d’alimentation naturelle pour laver leurs habits, pour le bain et pour d’autres travaux ménagers. Mais cette eau de rivière et de puits n’est pas de bonne qualité. Elle peut causer des maladies.
«Dans d’autres communes comme N’sele où il y a plusieurs forages d’eau, les habitants ont peut-être la chance d’avoir de l’eau propre à la consommation. Mais chez nous à Kimbanseke et même dans la commune de Masina comme il n’y pas des forages, nos populations soufrent terriblement», a renchéri M. Pierre Kalala.
Le chef du quartier de Kingasani a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autorités de la Regideso afin qu’une solution rapide soit trouvée.
ACP/ODM