Kinshasa, 21 novembre 2024 (ACP).- Le tribunal de paix Kinshasa-Gombe siégeant en matière répressive en chambre foraine au tribunal de grande instance de la Gombe a renvoyé jeudi, au 28 novembre prochain, l’instruction et la plaidoirie de l’affaire opposant le ministère public au prévenu Patrick Lokala Lokola.
« Le tribunal renvoie l’affaire au 28 novembre pour la poursuite de l’instruction et l’éventuelle plaidoirie », a déclaré le juge président Ngandu. Interrogé sur la date et ces publications sur les réseaux sociaux, le prévenu a fait savoir qu’il est dans l’impossibilité de prouver l’originalité de ces écrits, soulignant que son compte X est certifié.
Prenant la parole devant le prétoire, les avocats de Patrick Lokala ont demandé au ministère public la restitution du téléphone de leur client du fait qu’il est dessaisi du dossier. En réaction, l’organe de la loi a soutenu que le téléphone du prévenu Lokala a été saisi conformément à la loi « Le téléphone a été saisi sur base de l’article 53 du code de procédure pénale par un procès-verbal de saisie d’objets », a répondu l’organe de la loi.
Demande de la liberté provisoire
Les avocats de la défense ont réitéré la demande de la liberté provisoire de leur client sollicité en chambre du conseil étant donné que son adresse est connue, qu’il est un père de famille et qu’il est malade. « Monsieur le président, il n’existe aucun indice sérieux de culpabilité qui nécessiterait une détention préventive. Qu’il plaise au tribunal de lui accorder cette liberté provisoire sur base des articles 17 de la Constitution, 27 et 45 du code de la procédure pénale », a plaidé l’un des conseils de Monsieur Lokala. En réaction, le ministère public a rejeté cette demande, estimant qu’elle est non seulement recevable et non fondée mais aussi obscure. Le tribunal a pris en délibéré l’audience en chambre du conseil pour se prononcer le 23 novembre sur la demande de la liberté provisoire, avant de renvoyer la prochaine audience au 28 novembre. ACP/