Drame de Bukavu : les atteintes aux droits humains inquiètent une institution citoyenne congolaise 

Kinshasa, 1er mars 2025 (ACP).– Une institution citoyenne de la République démocratique du Congo (RDC) s’est dit inquiète des atteintes à certains droits humains, après le drame survenu le 27 février dernier à Bukavu, province du Sud-Kivu, dans l’Est du pays, lors du meeting populaire du M23-AFC, a relevé son président dans un entretien samedi avec l’ACP.

 » Ayant appris le drame qui a eu lieu le jeudi 27 février 2025 dans la matinée, lors du meeting populaire convoqué par le mouvement terroriste du M23-AFC à la place du 24 dans la ville de Bukavu, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH-RDC) demeure inquiète de la persistance des atteintes notamment au droit à la vie, occasionnant ainsi des graves violations des droits de l’homme « , a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC.

Il a indiqué que son institution appelle la communauté sous régionale, régionale et internationale à imposer la cessation des hostilités et le respect des droits humains tel que prescrit par les conventions internationales.

Pour la CNDH-RDC, ceux qui ont organisé ce meeting populaire sont civilement responsables de ce qui est arrivé aux Congolaises et Congolais de cette partie du pays; morts et blessés pendant que l’armée rwandaise et ses supplétifs du Mouvement du 23 mars et de l’Alliance fleuve Congo (M23-AFC), qui occupent illégalement cette partie du pays, ont largué une bombe et tiré sur la population dans ce lieu public.

ACP/C.L.

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