Kinshasa, 05 septembre 2024 (ACP).- La prise en charge a été promise jeudi aux prisonnières violées lors de la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala lundi dernier, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, au cours d’un entretien avec une commissaire nationale de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).
« Je condamne avec fermeté les viols des détenues à la prison centrale de Makala commis dans la nuit du 1er au 2 septembre 2024. J’exprime mes sincères compassions aux survivantes et les rassure de mon implication pour une prise en charge holistique », a déclaré la commissaire nationale Gisèle Kapinga Ntumba, coordinatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la CNDH-RDC.
Elle est donc d’accord pour une mission d’enquête indépendante déjà mise sur pied par son institution pour évaluer les dégâts et établir les responsabilités, après cette tentative d’évasion. Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, qui dans le bilan établi de cette situation, a parlé de 129 et plusieurs blessés.
Ce membre du gouvernement a aussi relevé qu’il y a eu des détenues qui ont été victimes de viols, et seraient ensemble avec des blessés prises en charge par l’État congolais pour des soins appropriés. Du côté de la CNDH-RDC, il faut attendre les résultats de la mission d’enquête pour la formulation des propositions au gouvernement, particulièrement au ministère qui a dans ses attributions la gestion des prisons dans le pays. ACP/