La RDC s’engage à développer un Plan d’action national sur les principes volontaires

Kinshasa, 20 novembre. 2024 (ACP).- La République démocratique du Congo (RDC) s’est engagée, mercredi au cours d’un atelier à Kinshasa, capitale du pays, à développer un Plan d’action nationalsur les principes volontaires, afin d’améliorer la sécurisation et le respect des droits de l’homme dans le secteur extractif.

« Ce plan d’action a pour objectif de proposer une série d’actions cohérentes pour améliorer la sécurisation et le respect des droits de l’homme dans le secteur extractif.

En rejoignant l’initiative internationale des principes volontaires sur la sécurité et les droits de l’homme (PV) en mai 2023, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) s’est engagé à développer un Plan d’Action national dans les 18 mois », a déclaré au nom du ministre des Droits Humain, Augustin Manunga, son directeur du cabinet.

De son côté, Benoît Pittet du Centre pour la gouvernance du secteur de sécurité (DCAF), une fondation basée à Genève a fait savoir que les principes volontaires sont un ensemble des principes non contraignants qui guident les entreprises sur la manière de mener leurs opérations de sécurité tout en respectant les droits de l’homme.

Il a souligné que ces principes sont basés sur trois volets à savoir l’analyse des risques liés à la sécurité, la gestion des risques liés au recours à la sécurité publique et la gestion des risques liés à leur usage de la sécurité privée. David Nyembwe, conseiller juridique et représentants du ministre des Hydrocarbures, a soutenu que la problématique de la sécurité et la protection des droits humains dans le secteur des hydrocarbures est une priorité incontournable.

« Qu’il s’agisse de prévenir les abus potentiels liés à l’utilisation des fortes sécurités, d’assurer des relations équitables avec des communautés environnantes ou de garantir des conditions de travail dignes et sécurisées », a-t-il dit, soulignant qu’il est essentiel que les principes de sécurité sociale et de gouvernance soient au cœur des pratiques.

Les USA saluent l’engagement de la RDC

Luy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC

Par ailleurs, les États-Unis d’Amérique ont salué l’engagement de la République démocratique du Congo en devenant «membre engagé des principes volontaires en juin 2023».

«Nous avons été heureux de voir la République démocratique du Congo démontrer son engagement à assurer une certaine extractive responsable en devenant un membre engagé des principes volontaires en juin 2023. Nous sommes aussi impatients de le voir obtenir le statut de membre à part entière grâce à un engagement cohérent et significatif de partenaires du secteur privé et de la société civile», a dit Mme Luy Tamlyn, ambassadrice des États-Unis en RDC.

D’après elle, grâce à cette initiative, le gouvernement de la RDC et la société civile congolaise peuvent collaborer pour promouvoir la bonne gestion de ce secteur et de celle des hydrocarbures d’une manière responsable et conformément aux normes en la matière, avant de faire savoir que les États-Unis qui assurent la présidence actuellement de cette initiative pour la période allant de 2024 à 2025.

L’objectif de cet atelier organisé de 20 au 21 novembre à Kinshasa, était de renforcer le soutien à une grande action nationale commune pour l’amélioration de la sécurisation et le respect des droits de l’homme dans le secteur extractif sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo, a-t-on appris.

Une fois finalisé, le plan d’action national va établir une feuille de route qui va guider les parties prenantes du secteur extractif dans une compréhension et une approche commune dans la protection de droits humains en prenant en compte les avantages de la communauté locale et également en s’associant à la société civile.

Ces efforts vont aussi permettre l’amélioration du climat des affaires, a-t-elle poursuivi. Cet atelier de validation du Plan d’action national sur les principes volontaires en RDC, organisé par le ministère congolais des Droits humains en collaboration avec les ministères des Mines et des Hydrocarbures, a été appuyé techniquement par le DCAF. ACP/

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