Kinshasa, 02 septembre 2024 (ACP).- Les avocats du prévenu Jean-Jacques wondo impliqué dans l’affaire du coup d’Etat étouffé le dimanche de la pentecôte, ont plaidé lundi non coupable, devant le Tribunal de garnison de Kinshasa-Gombe, siégeant à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, en République démocratique du Congo. «D’abord, il faut préciser que le ministère public n’a apporté aucune preuve en charge de Jean-Jacques wondo, l’instruction a été menée pendant trois mois et à ce jour nous venons de plaidé l’affaire, nous sommes resté impatient de voir ne serait-ce qu’une seule preuve et le ministère public est resté dans l’impossibilité manifeste d’apporter toutes ces preuves la raison pour laquelle nous avons plaider non coupable», a déclaré Me Carlos Ngwapitshi, avocat de Jean-Jacques Wondo.
«Alors nous avons conclu à cette thèse, parce que nous nous sommes rendu compte de la façon dont l’instruction a été montée dans la phase pré-juridictionnelle et cela nous donne l’impression qu’il y a la main noir derrière le ministère public, parce que si le ministère public avait les mains libres, il ne pouvait pas mener notre client devant le tribunal décéant étant donné que non seulement nous l’avons souligné, pendant la phase pré-juridictionnelle l’histoire du véhicule n’avez jamais été abordée, c’est pour la première fois que le ministère public est venu avec la thèse du véhicule qu’il aurait mis à la disposition des assaillants», a-t-il ajouté.
«Là, le seul témoin qu’il avait cité qui est monsieur Youssouf, il est venu et il a soutenu qu’il n’a jamais vu ce véhicule là et il ne connaissait pas Jean-Jacques wondo. Donc c’est tout à fait normal que nous puissions conclure effectivement que y’a des gens des tireurs des ficelles dans ce procès», a renchéri Me Ngwapitshi.
Le Prévenu Jean-Jacques Wondo, est un ancien conseiller principal de l’administrateur national de renseignement impliqué dans l’affaire coup d’État étouffé, selon le ministère public pour avoir servi sa jeep à Christian malanga, chef des assaillants pour bien asseoir le renversement du pouvoir en place.
Dans ce procès 51 prévenus sont poursuivis pour terrorisme et détention d’armes de guerre, crime de guerre. ACP/