Kinshasa,14 janvier 2025(ACP). –Une collaboration entre les grandes écoles et les entreprises multinationales de la République démocratique du Congo(RDC) et étrangères a été envisagée lors du séjour de la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU) en France, a appris l’ACP mardi dans un communiqué.
« Sous le thème « Vision 2050 : collaboration diaspora-population locale- l’État « , cette initiative vise à créer des ponts solides entre la RDC, les grandes écoles et les entreprises multinationales congolaises et étrangères », a-t-on lu.
Dans son élan effréné de matérialiser la vision du Chef de l’Etat et du gouvernement, la professeure Marie-Thérèse Sombo Ayanne, ministre de l’ESU, séjournant en France, a rencontré samedi 11 janvier la diaspora congolaise réunie autour de la Chambre du commerce et d’industrie en présence de l’ambassadeur de la RDC en France, Emile Ngoyi Kasongo, et du sénateur Kanga, pour redynamiser notamment la diplomatie académique et d’entreprise ainsi que l’entrepreneuriat.
« En effet, la diaspora congolaise composée du corps académique, entrepreneurs et étudiants a émis le vœu de contribuer au développement du pays par la formation des ingénieurs en établissant le partenariat entre l’école supérieure d’ingénieurs de la France et les établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Prenant la parole la ministre a salué cette initiative courageuse de la diaspora qui permettra au pays de capitaliser les expériences de ces compatriotes », a dit la source.
L’objectif de la rencontre de Paris, selon la même source, était de renforcer les partenariats internationaux et promouvoir la mobilité des étudiants et des professeurs de la RDC vers des institutions d’excellence, notamment dans les domaines de l’ingénierie, du management, de la médecine, de la fintech et du business.
Echanges sur un programme « Campus-Africa » de création des écoles techniques
Par ailleurs, la ministre de l’ESU s’est entretenue avec les hauts représentants de l’UNESCO à Paris autour de plusieurs points, notamment le programme de « Campus-Africa » afin de renforcer la mobilité entre les écoles et la création des écoles techniques de haut niveau, l’implémentation des enseignements ouverts et à distance, la formation pour la mise en œuvre réussie du système de Licence-Master-Doctorat(LMD).
Il a été également question de la mobilité des étudiants inscrits au doctorat, la ratification de la convention mondiale sur les titres et qualifications, la certification et l’assurance-qualité.
Ces échanges ont été aussi importants dans le renforcement des liens entre l’UNESCO et l’Enseignement supérieur et universitaire(ESU), selon la source, pour inaugurer une nouvelle ère de la quête de modernisation de ce sous-secteur.
Cette rencontre de haute portée a été qualifiée d’historique, car il y a plus de 20 ans qu’un ministre de l’ESU est arrivé et reçu par les hauts fonctionnaires de l’UNESCO.
Le dernier en date, le professeur Emile Ngoyi, et par coïncidence, aujourd’hui ambassadeur de la RDC en France qui a accompagné la ministre de l’ESU.
Le délégué permanent adjoint de la RDC auprès de l’UNESCO, le conseiller chargé de la coopération et le directeur-chef de service de l’enseignement ouvert et à distance ont fait partie de cette délégation qui a été reçue le 13 janvier 2025 par Mme la directrice générale adjointe chargée de l’éducation de l’UNESCO en France.
La ministre de l’ESU séjourne en France depuis le 10 janvier 2025.
ACP/UKB