Kinshasa, 31 janvier 2025 (ACP).- Des pertes financières et d’emplois ainsi que le coût de gestion de crise après les actes de vandalisme orchestrés le 28 janvier à Kinshasa, ont été évalués par le ministre de l’Industrie, lors de sa descente vendredi dans plusieurs entreprises.
«Merci de savoir qu’aucun compatriote congolais n’a perdu son travail, mais après évaluation nous voyons qu’il y’a des pertes financières, le coût de gestion de crise et la perturbation des activités et du climat des affaires après les actes de vandalisme orchestrés par certains jeunes mal intentionnés alors que la population exprimait sa colère à Kinshasa contre l’agression de la partie-Est, orchestrée par l’armée rwandaise avec ses supplétifs du M23 et de l’AFC», a déclaré le ministre Louis Watum Kabamba, ministre de l’Industrie et du Développement des Petites et moyennes entreprises.
«Ces pertes font mal. Il est vrai que les jeunes congolais se sont fâchés à cause des histoires politiques qui sont en train de se passer en dehors du pays, les injustices contre notre pays, qui les a révoltés mais ce n’était pas nécessaire de toucher aux entreprises et emplois des autres Congolais, car c’est ce qui constitue leur moyen de survie», a-t-il déploré.
Le ministre Kabamba a rassuré les investisseurs étrangers de faire de son mieux pour sensibiliser la jeunesse et de continuer à encourager les étrangers qui ont investi au pays.
Parlant aux travailleurs congolais de ces différentes entreprises, il les a rappelés que le Président de la République et la Première ministre, lui ont donné la charge de créer des emplois en vue de mettre fin à la pauvreté.
«Alors, je voulais vous sensibiliser en ces termes: je sais que vous êtes jeunes. Vous êtes tout le temps en communication à travers les réseaux sociaux, dans de salle de sports, à l’église et dans vos lieux de divertissement. Je vais dire à tous ceci: c’est bien de manifester contre les injustices, la communauté internationale. Exprimons notre colère, mais arriver jusqu’au pillage et la destruction non», a-t-il dit. ACP/