Kinshasa : hausse de prix des denrées alimentaires au marché de Mitendi

Kinshasa, 14 novembre 2024 (ACP).- Hausse des prix de certaines denrées alimentaires et autres produits de première nécessité au marché de Mitendi, dans la commune de Mont-Ngafula, à l’ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a constaté l’ACP  vendredi.



« Nous avons remarqué une hausse brusque des prix des denrées alimentaires et autres produits de base dans le marché. Il y a une variation de prix due aussi à la hausse du taux de change. Nous vendons en franc congolais, alors que les grossistes nous les taxent en dollar » s’est exprimées Élysée Yowa, une commerçante de haricots au marché de Mitendi.



Selon la source, chaque fois qu’ils vont pour s’approvisionner en tant que détaillants, ils sont obligés de convertir d’abord leurs francs congolais en dollars américains pour répondre aux exigences des fournisseurs.

 

« Les haricots nous les vendons en francs congolais, lorsque nous allons les acheter, les grossistes nous exigent le dollar américain ». a-t-elle fait savoir.

D’après elle, les prix de certaines denrées et autres produits de base ont été largement revus à la hausse depuis la fin de l’année 2022 et jusque-là ne fontt qu’augmenter.

« Tout était un peu mieux en 2019 et 2022. Mais depuis 2023 et 2024, nous avons remarqué que les prix de certains produits alimentaires ont connu une augmentation considérable », a encore précisé la vendeuse, avant de souligner que les haricots qui proviennent de Lufu coûtaient 2500 francs congolais la mesurette (Sakombi », aujourd’hui cette quantité est vendue à 4000 francs.

« Les haricots qui proviennent de Goma, nous les vendions autrefois à 3500 francs, aujourd’hui, nous les vendons à 5500 francs. Il y a aussi la courge dont un gobelet se vendait à 1800 francs congolais, aujourd’hui ça se vend à 3500 francs congolais, a-t-elle détaillé.

De l’autre côté, Mme Victoria Siwa, vendeuse des braises, toujours au marché Mitendi, a décidé de ne plus vendre en gros suite à l’inflation.

« Depuis un certain moment je ne sais plus vendre en gros, juste parce que je n’arrive pas à avoir un bénéfice favorable. J’ai une maison à payer, les taxes que je paye tous les jours, sans oublier la personne qui m’aide à vendre les marchandises », a-t-elle justifié.

« J’ai remarqué que les grossistes ne faisaient qu’augmenter le prix du sac de braises, c’est alors que j’ai décidé de ne plus vendre en gros », a ajouté Mme Victoria Siwa. ACP/JF

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