Kinshasa : le métier de cordonnerie, source génératrice des revenus (Un entrepreneur)

Kinshasa, 11 juin 2025 (ACP).- Le métier de cordonnerie a été considéré mercredi,  par un entrepreneur, comme une source génératrice des revenus pour lutter contre le chômage dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’un entretien.

« Je vous rassure que le métier de cordonnerie est une source génératrice des revenus pour lutter contre le chômage dans la ville de Kinshasa. Chaque jour vers 8 heures du matin, je pratique ce métier dans quelques communes de la ville de Kinshasa, notamment kisenso, Matete, Lemba, Limete et Ngaba pour clôturer aux environs de 18 heures », a déclaré Jonathan Matsanga, entrepreneur dans le domaine de cordonnerie.

« Ce qui me permet de vivre, de scolariser voire même nourrir mes frères et sœurs ainsi que quelques membres de ma famille et payer le loyer pour continuer l’œuvre de mon père qui fut aussi cordonnier. Je demande aux structures qui encadrent les associations, des Organisations non gouvernementales, de jeter le regard auprès de vendeurs ambulants de nous réunir dans une association pour plaider notre causes », a-t-il ajouté.

En tant que cordonnier, il a indiqué qu’ils ont besoin de l’encadrement, de formation continue et de renforcement des capacités pour réussir dans ce métier.

Il a demandé aux autorités du pays de prendre en considération les travailleurs ambulants et à faciliter du financement, ce qui leur permettra de faire des achats pour les équipements ainsi qu’à augmenter leur capital financier, soulignant qu’il arrive à gagner autour de 9 USD chaque jour avec un capital financier de 35 USD.

Il a invité les jeunes qui ne font rien à apprendre le métier de cordonnerie pour éviter de sombrer dans le banditisme urbain. Apprendre un métier permet de devenir autonome pour son émancipation.

Le métier de cordonnerie à Kinshasa ne représente pas seulement une opportunité économique individuelle, il symbolise également l’espoir d’une communauté qui aspire à un avenir meilleur malgré le défis du chômage, a-t-il souligné.

« En soutenant ces artisans nous investissons dans un avenir où chaque effort compte et où chacun peut continuer à la prospérité collective », a-t-il conclu.

ACP/UKB

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