Kinshasa, 29 août 2024 (ACP).- Les petits commerçants des fournitures scolaires du grand marché de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo se sont plaints mercredi de la vente en détail par les grossistes, a appris l’ACP d’un entretien.
« Nous ne vendons presque pas, la vente est très faible parce que les grossistes commencent à vendre en détail dans leurs magasins, cette situation nous met dans des difficultés énormes », a déclaré Henri Kumvunzi vendeur en détail au grand marché de Kinshasa.
Que le gouvernement mette de l’ordre dans cette situation. Les grossistes doivent se limiter à la vente en gros et laisser la vente en détail à nous revendeurs pour nous faciliter, a-t-il ajouté.
Le taux de change
Par ailleurs, le revendeur Kumvunzi a précisé que le taux de change figure parmi les causes de la faible vente sur le marché, car les parents qui viennent acheter les articles se plaignent de la hausse du prix des fournitures scolaires.
« Le rouleau du tissu des uniformes qu’on achetait à 38 USD se négocie actuellement à 45 USD voir même 50 USD, pour revendre le mètre à combien et avoir quel bénéfice ? », s’est interrogé ce petit commerçant.
Nous gagnons que peu de bénéfices, variant entre 2 à 10 USD, et combien des rouleaux faut-il vendre et pour combien du temps pour en tirer ce bénéfice, s’est-il plaint.
Par rapport à la veille de l’année scolaire 2023-2024, pour cette année 2024-2025 il y a une grande différence au niveau de la hausse du prix, auparavant on achetait le carton de cahiers à 38 USD présentement on l’achète à 45 USD, a indiqué ce vendeur en détail.
Les parents se plaignent qu’à quelques jours de la rentrée scolaire, ils ne se sont pas préparés par manque d’argent, a-t-il martelé.
De son côté, Joslin Mubobe un parent interrogé au marché, a demandé au gouvernement de faire un effort pour stabiliser le taux de change.
M. Joslin Mubobe a fait remarquer que chaque année, la rentrée scolaire a toujours été un casse-tête pour les parents surtout ceux qui ont plusieurs enfants, avec cette vie sociale très difficile que nous menons, a-t-il conclu. ACP/C.L.