Kinshasa, 23 juillet 2024 (ACP).- La Fintech comme un atout majeur dans l’amélioration de l’offre de service financier et digitaux, a été exploité mardi, à Kinshasa en République démocratique du Congo, à la 3ème édition de la Conférence Nationale de la Microfinance, organisée par des experts en digital. « Nous avons intégré dans nos stratégies de développement de recours au fintech, comme un atout majeur, mais également le développement des produits digitaux pour permettre à ce que nous puissions atteindre nos objectifs et aussi satisfaire nos clients, dans le but de conquérir et atteindre l’inclusion financière dans notre pays », a déclaré M. Jean-max Baabo, modérateur de cette conférence.
Selon lui, la Fintech est une entreprise qui développe une technologie numérique innovante pour optimiser un service financier, qui est un thème très capital en tant qu’institution de microfinance, ou encore une coopérative d’épargne de crédit.
Il a fait comprendre que le but et les enjeux des infrastructures en RDC est indispensable, et cela fait appel à un partenariat avec des acteurs clés qui impactera le développement de nos institutions respectives. Et pour ce faire, les acteurs se sont déplacés pour parler de la place de la Fintech dans l’amélioration de l’offre des services digitaux dans une entreprise développant une technologie numérique.
Deux structures de fintech ont tenues cette conférence, à savoir, la structure de OMOA représenté par M. Ibrahim Basso, directeur de la stratégie commerciale, ce dernier a parlé du rôle de la fintech, le directeur général de la société Pecod RDC Sadio Diallo, et Hamine Moamed directeur Afrique francophone, ainsi que les responsables régional Afrique ont aussi intervenu au cours de cette conférence.
D’après Ibrahim, la digitalisation a pour objectif d’avoir la capacité d’offrir des services innonvent et amener les nouveaux services qui vont permettre à l’institut de microfinance ainsi qu’à la Copec à rentabiliser leurs investissements non seulement en vendant les produits mais en les faisant adopter par la clientèle. « Je pense que les institutions de micro finances (IMF), et la coopération d’épargne et de crédit (Coopec), doivent réfléchir en amont par rapport à ce projet de digitalisation qui peut se matérialiser par le numérique, et l’adoption de numérique de type toilette pour finir à être autonome en terme d’offre de service », a-t-il dit.
Il a fait savoir qu’aujourd’hui il y a 3 pays majeurs qui réalisent le commerce intra-africain, le premier étant l’Afrique du Sud avec 40 milliards USD, la côte d’Ivoire 15,8 milliards USD et la RDC avec 15 milliards USD, fondamentalement avec la digitalisation, une vraie stratégie d’implantation et de captation de la clientèle
Les solutions proposées pour améliorer l’inclusion financière en RDC
Pour Diallo Sadio, Directeur général de la société Pecodrdc, une société qui se penche sur la problématique lié où l’inclusion financière, beaucoup plus en Afrique et dans les pays en voie de développement. « C’est un problème de trouver des gens qui sont proprement identifier avec la facilité qu’on a de multiplier les documents d’identité que nous avons, ensuite les taux de bancarisation est très faible dans un pays aussi vaste que la RDC c’est très difficile », a-t-il souligné
De son côté, Hamide Moamed, directeur francophone de Temenos, a fait savoir que le système informatique prenne de plus en plus de place dans l’impact de l’inclusion financière en générale, et la digitalisation en est le cœur très simplement parce que ça facilite les octroie de crédit.
Cette conférence qui a été placée sous le thème : « La microfinance à l’ère du changement climatique : Enjeux et perspectives », s’est déroulée en trois jours à Kinshasa, soit du 22 au 24 juillet de l’année 2024. Elle a connu la participation des membres des institutions de microfinance, des Coopératives d’Epargne et de Crédit, des délégués du ministère des Finances et ceux de la Banque centrale du Congo (BCC) et des Partenaires techniques et financiers. ACP/