Kinshasa, 12 octobre 2024 (ACP).- La reproduction artificielle des poissons Clarias communément appelés « Ngolo » a été au centre d’une formation organisée samedi au siège de l’Association des pisciculteurs du Congo (APC), dans la commune de N’sele, Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« Au cours de la formation, nous avons signifié que la reproduction artificielle de Clarias se fait d’abord par le choix des géniteurs. Après les génitrices sont mises en isolation pour préparer l’ovulation », a expliqué l’ingénieur Pierre Ngongo Elongo, président de l’association.
Il a fait savoir que l’étape suivante consiste en l’injection auprès des génitrices de l’hormone bb appelé « Ovaprime ».
« Dix heures après, on procède à l’extraction des œufs ou ovule, pour mélanger avec les gonades« , a-t-il dit.
Après ce mélange, a-t-il ajouté, les ovules sont mis sur les incubateurs dans un bac placé dans l’écloserie.
Cette formation a pour but de remettre à niveau des techniciens de l’APC en cette matière de reproduction de Clarias. Après cette formation, les délégués vont sillonner les provinces du pays pour vulgariser la reproduction artificielle de Clarias, a relevé Pierre Ngongo, poursuivant que par cette tournée, l’APC entend se doter de ses propres techniciens sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.
La reproduction artificielle implique la récolte des œufs, de larve ou juvénile en vue de les protéger contre leurs ennemis naturels et les facteurs défavorables du milieu et à distribuer les alevins dans différents points d’eau à repeupler.
Environ 15 techniciens de l’APC ont participé à cette formation pour répondre à la demande des pisciculteurs du Congo sur la production des alevins dans les villes et milieux ruraux que compte la RDC pour booster la production des poissons dans 7 mois.
ACP/ C.L.