Une ONG sollicite une nouvelle approche d’accompagnement des paysans en milieu rural

Kinshasa, 26 juillet 2024 (ACP).- une ONG a sollicité une nouvelle approche d’accompagnement de l’émergence des paysans en milieu rural,  jeudi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, en faveur de la femme agri-preneuse pour son autonomisation, a appris l’ACP d’un entretien. «Je plaide pour une nouvelle approche d’accompagnement de l’émergence des paysans en milieu rural, il s’agit des femmes agri-preneuses, particulièrement de la femme paysanne, car son autonomisation comporte de nombreux avantages qui vont au-delà de l’agriculture », a déclaré Chandelle K. Fura, directrice des opérations de Bio Agro Business. Et d’ajouter : «Cette classe de femmes, nommons-la ainsi, contribuent à la sécurité alimentaire, à l’amélioration de revenus en milieux ruraux, à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, et même à la parité ».

Elle a fait savoir, qu’il est possible d’investir dans les femmes paysannes comme on investit dans les minerais, l’un comme l’autre représente une richesse et un capital fort pour tout développement. Ainsi, la Bio Agro Business lance un appel fort à tous les acteurs du secteur de la sécurité alimentaire de soutenir ces femmes. « Jadis, les compétences de la femme se mesuraient sur sa capacité à tenir un foyer, à ranger la maison ou à accomplir les tâches ménagères. A ce jour, il est difficile d’investir dans un domaine sans compter sur l’apport des femmes. La femme est aujourd’hui un atout majeur et indispensable pour le développement des sociétés », a-t-elle dit. Pour la directrice, la femme paysanne a besoin du soutien. Il provient généralement des parties prenantes qui considèrent l’agriculture comme un moyen efficace de parvenir au développement d’un pays, notamment le gouvernement, les organismes internationaux de soutien aux femmes, les organismes de défense et de protection de la sécurité alimentaire sont tous concernés.

La bio agro Business disposée à employer des femmes dans différents domaines

Chandelle Fura a fait savoir que la Bio Agro Business est déjà disposée à employer les femmes de diverses catégories dans divers domaines de compétences (plus 2500 femmes durant 8 saisons agricoles). «Nous partons des opérations de sarclage, de glanage, de triage, avec des femmes agronomes et même des opératrices des engins lourds, toutes impressionnantes les unes que les autres», a expliqué Chandelle K. Futa. Et de rajouter : «Nous croyons fermement en l’élévation de la femme paysanne, car elle est une actrice incontournable, efficace bien que vulnérable. Ainsi, nous aimerions faire plus dans l’espoir de créer un impact révolutionnaire aux seins des communautés rurales ».

Elle a appelé toutes les parties prenantes œuvrant pour la sécurité alimentaire et particulièrement le gouvernement congolais à  soutenir ces femmes, leurs coopératives et ceux qui les encadrent aux moyens d’intrants agricoles, des infrastructures, des formations ou d’outillages à améliorer leur rendement dans les champs et augmenter leurs revenus. « Soutenir l’agriculture, c’est garantir la sécurité alimentaire; stabiliser les prix des denrées stratégiques ; favoriser le développement économique rural,  aider à promouvoir des pratiques agricoles durables ; réduire les importations tout en créant l’indépendance alimentaire ; et finalement consommer les meilleurs de nos terres » a martelé Mme Fura.ACP/

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