Dérèglement climatique : le PNUD initie des sessions de partage d’expériences à Brazzaville

Kinshasa, 04 juillet 2024 (ACP).- Des sessions en plénière de plusieurs pays d’Afrique, notamment la République démocratique du Congo, pour le partage d’expériences sur le dérèglement climatique,  ont été initiées à la première conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (CIAR), organisée à Brazzaville, a-t-on appris jeudi de source onusienne.

«Le PNUD, étant un organisme important et technique qui accompagne les pays de la sous-région dans l’élaboration des stratégies sur les questions de développement, a initié une série de sessions en plénière animé par certains acteurs venus de plusieurs pays afin de partager leurs expériences concernant cette problématique de dérèglement climatique, a déclaré Bertrand Tessa, conseiller technique régional du PNUD en matière de climat et forêt pour la région Afrique.

Selon lui, le PNUD se montre très impliqué aux aboutissants de ce grand rendez. Il intervient à plusieurs niveaux politique, accompagne plusieurs Etats y compris le Congo, à développer et à mettre en œuvre les stratégies de contribution déterminants au niveau national qui contient également les éléments d’afforestation et de rebondissement.

Le PNUD intervient  au niveau programmatique en mettant en œuvre dans la sous-région, un ensemble d’interventions en termes de programme et projets, dans une approche qui permet d’avoir les impacts tangibles sur le terrain, a-t-il dit.

Et d’ajouter : «le PNUD et la République du Congo travaillent sur la question d’afforestation et le reboisement depuis un moment, ceci avec le concours des autres agences des Nations Unies».

A cet effet, a poursuivi Tessa, des stratégies ont été élaborées depuis un certain temps, ce qui fera l’objet des profondes réflexions durant ces assises, afin de ressortir une déclaration conclue entre le Congo et ses partenaires au développement ainsi que l’ensemble des pays de la sous-région pour être adapté et validé pendant le segment ministériel.

«Le Congo par le biais du ministère en charge de l’Économie Forestière pourrait s’inscrire au sein des Nations Unies à l’issue de cette messe», a-t-il annoncé.

Les changements climatiques présentent de nos jours des impacts très remarquables, car ses conséquences sont immédiates, telles que, l’augmentation de la fréquence, de la durée et de l’intensité des évènements météorologiques extrêmes qui entraîne les inondations, les tempêtes, les cyclones, la sécheresse.

Rappelons que le premier jour de ces assises était consacré au segment technique des experts qui a été lancé par Mme Rosalie Matondo, ministre congolais, en charge de l’Économie Forestière.

Plus d’un millier de personnes ont répondu présents à ce grand rendez-vous de réflexion sur les enjeux du changement climatique. ACP/C.L.

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