Guerre en RDC : plaidoyer pour l’arrêt de menaces sur des espèces animales rares

Mbandaka, 25 mars 2025 (ACP).- Un plaidoyer pour l’arrêt de menaces qui pèsent sur les espèces rares durant la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo a été fait lors d’un entretien mardi avec l’ACP à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur, dans l’ouest du pays.

«Pendant cette période de guerre dans notre pays, plusieurs sites touristiques et des espèces rares sont menacés, alors que notre pays possède de nombreux sites touristiques qui attirent les visiteurs et génèrent des bénéfices pour le trésor public. C’est pourquoi nous plaidons pour la protection des sites touristiques et des espèces rares qui semblent disparaître dans la nature. En ce moment de troubles, le tourisme, en tant qu’activité économique, n’est pas épargné », a déclaré Hélène Mamese Alegba, cheffe d’Agence de l’Office National du Tourisme du Grand Équateur.

Elle a fait remarquer, par ailleurs, que dans la province de l’Équateur, la fréquentation des lieux d’hébergement n’est plus celle d’antan. Le rythme des visites au Jardin Botanique d’Eala, à l’en croire, a considérablement diminué par rapport au passé.

Elle a ajouté que «la guerre est sans aucun doute l’ennemi des activités touristiques, car le tourisme dépend de la paix et de la tranquillité des hommes. C’est une condition préalable à sa croissance. Cette guerre constitue non seulement un frein au développement de la République démocratique du Congo, mais surtout à l’épanouissement du tourisme en général, et du tourisme en Équateur en particulier. Il est crucial que chacun participe à cette lutte pour permettre enfin à la RDC de retrouver sa position normale et protéger ses ressources naturelles qui nous rendent fiers».

«L’objet social de notre institution est de promouvoir et développer le tourisme sur toute l’étendue de notre pays. La guerre est un véritable virus destructeur pour les communautés, la patrie et toute organisation humaine. Hier, nous parlions de la guerre à l’est, mais aujourd’hui, c’est toute la RDC qui subit cette injustice, car le pays est comme une main composée de cinq doigts. Si un doigt est blessé, c’est toute la main qui souffre. Il est donc impératif de protéger les sites touristiques et de préserver les espèces rares en République démocratique du Congo», a-t-elle conclu. Notons que le Grand Équateur possède plusieurs sites touristiques naturels et historiques. ACP/C.L.

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