Kinshasa, 13 septembre 2021 (ACP).- La conseillère technique principale au Secrétariat Exécutif du Fond national pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (FONAREDD), Mme Mirey Atallah, est arrivée à la fin de son mandat au sein cette structure technique du ministère congolais de l’Environnement et du Développement durable, annonce un communiqué du FONAREDD parvenu lundi à l’ACP.
Selon le communiqué, Mirey Atallah qui est appelée à d’autres fonctions été d’un appui capital à la mise en place et au développement du Secrétariat Exécutif du FONAREDD qui lui exprime sa reconnaissance pour des loyaux services qu’elle a rendus en appui à la mission de conciliation du développement de la RDC pour la préservation des forêts.
Mirey Atallah s’en va non sans rendre un témoignage, au terme de ces cinq ans passés au sein du FONAREDD. « Je retiens plusieurs collaborations fructueuses, des échanges, pour certains houleux, mais dans la plupart enrichissants, et surtout plusieurs constats que j’emmène avec moi et qui façonneront ma vision et mes appuis à l’avenir, ici ou ailleurs », a- t- elle dit.
D’abord et avant tout, a-t-elle reconnu, la RDC enseigne l’humilité et la modestie, de par sa taille, son potentiel et ses défis. « Face à cela, tout expert ne peut se targuer de porter les réponses et connaitre les solutions, et il en va de même pour les financements », prévient-elle. Elle a appris, durant son mandat, à écouter et à entendre les autres. « A mon arrivée il y a 5 ans, je me lançais fréquemment dans des tirades en gros français comme vous le dites souvent. Au fil des mois, ayant observé le mode de fonctionnement, j’ai compris que le silence ne veut pas dire que vous n’avez rien à dire, mais que vous avez compris que la personne en face n’est pas ouverte à d’autres avis », a-t-elle avoué.
Cette experte reconnait avoir appris des leçons de vie en RDC, notamment la vraie écoute, les échanges de fonds et le partage de perspectives au-delà d’une expérience sur un curriculum vitae.
Poursuivant son argumentaire, Mirey Atallah dit s’être rendu compte de l’ampleur des capacités existant en RDC. Elles ne sont pas toujours au bon endroit ou utilisées à leur pleine potentialité ou rémunérées à leur juste valeur. ACP/Kayu/JFM/MNI