Kinshasa, 19 septembre 2024(ACP).- La pollution plastique augmente le risque de contamination bactérienne et entraîne une perte de productivité agricole, a appris jeudi l’ACP au cours d’un entretien avec un Eco-épidémiologiste à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« La pollution plastique augmente également le risque de contamination bactérienne et fongique du sol, ce qui entraîne une perte de productivité agricole. Elle détruit aussi bien la vie de nos rivières (poissons et autres) que notre sol qui perd sa fertilité», a déclaré le Dr germain kapour, médecin éco- épidémiologiste.
« Les déchets créent un bon environnement pour le développement des microbes. Ils augmentent également le risque d’inondations en empêchant l’absorption naturelle de l’eau par le sol », a-t-il ajouté.
« La combustion de plastiques libère des gaz toxiques dans l’atmosphère tels que les dioxines et constitue une menace pour la végétation, ainsi que pour la santé des êtres humains et des animaux », a dit cet éco- épidémiologiste.
Selon le Dr Kapour, la ville de Kinshasa produit environ 10.000 tonnes de déchets par jour, principalement les plastiques et les sachets.
Ces déchets, a-t-il poursuivi, ont des conséquences néfastes sur l’environnement car ils peuvent faire des centaines, voire des milliers d’années pour se décomposer.
Pour lutter contre cette pollution plastique, ce spécialiste a déconseillé le mélange des déchets dans une même poubelle. « Nous devons organiser les déchets par groupe de déchets biodégradable, bouteille en plastique ainsi qu’en verre dans différents poubelles », a-t-il dit.
Dans cette optique, ce spécialiste a invité la population à cesser de jeter les bouteilles en plastique partout surtout pas dans les rivières. Il a de même appelé les autorités du pays à procéder au traitement de ces déchets ainsi qu’à leur recyclage.
ACP/