Le gouvernement de la République démocratique du Congo affûte ses armes, pour sa participation au prochain Sommet de la COP29 (Conférence des Nations unies sur le climat) qui s’ouvre le lundi 11 novembre 2024 à Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, au bord de la mer Caspienne.
Ce Sommet, le 29ème du genre, se tiendra jusqu’au 22 novembre, et visera, selon des sources onusiennes, « à stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique ». Ce Sommet intervient alors que l’année 2024 « a été marquée par des vagues de canicule, et des intempéries meurtrières« , selon les mêmes sources.
Le Sommet de Bakou va à se pencher sur des enjeux cruciaux sur l’avenir de la planète Terre, notamment, la mise à jour des engagements nationaux relatifs à la réduction des émissions des gaz à effet de serre, l’engagement à définir un objectif mondial de financement de la lutte contre le réchauffement climatique, la mise en œuvre opérationnelle du Fonds pour les pertes et dommages pour le soutien des communautés vulnérables, et le renforcement de la coopération internationale, en matière de marché de carbone.
La RDC, tête d’affiche contre le réchauffement climatique
La RDC, avec son immense potentiel en réserves d’eau douce et en massifs de forêts tropicales humides, et en tourbières, apparaît comme un des pays-solution, dans la préservation du climat, et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves de minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation. Au Sommet de Bakou, les délégations congolaises (gouvernement, Société civile, activistes du climat, industriels et autres groupes d’intérêts du secteur), vont s’efforcer de porter haut la voix de la RDC, unanimement reconnue comme le 2ème poumon climatique du monde.
La COP, une grand-messe mondiale au service du climat
Née en 1995, à la suite de l’adoption de la Convention-cadre des Nations – unies en 1992, la Conférence des Parties (COP) rassemble chaque année les délégués de tous les pays, de la société civile, des industriels, des chercheurs, et d’autres opérateurs du domaine, pour rechercher des solutions aux problèmes de réchauffement climatique et de la préservation des écosystèmes forestiers.
Le Sommet de la Terre, tenu à Rio de Janeiro au Brésil en 1992, avait reconnu l’existence d’un changement climatique dû à l’activité humaine, et a donné aux pays industrialisés, reconnus comme des grands pollueurs de la planète, la charge de lutter contre ce phénomène. Au-delà des Sommets COP annuels, il existe aussi la Convention sur la diversité biologique, et la Convention sur la Lutte contre la Désertification.
En 2009, la COP avait également initié le Fonds vert pour le climat, un mécanisme financier de l’Onu, avec l’objectif de favoriser le transfert des fonds des pays industrialisés, et, donc, plus pollueurs, vers les pays les plus vulnérables, pour combattre les effets des changements climatiques. ACP/