Lutte contre les changements climatiques : la note sur la contribution de la foresterie communautaire remise aux autorités de la RDC

Kinshasa, 08 octobre 2022 (ACP). – Le représentant de la société civile environnementale, Me Blaise Mudodozi, a remis aux autorités gouvernementales de la République démocratique du Congo (RDC), une note argumentaire de la contribution de la foresterie communautaire à la lutte contre les changements climatiques, validée lors de la 9ème  table ronde sur la foresterie communautaire, le mercredi dernier, en marge des travaux préparatoires de la 27ème  Conférence des Nations Unies sur le climat (PRE-COP 27) , tenus à Kinshasa. Pour Me Blaise Mudodozi, cette note est considérée comme un outil de plaidoyer pour le développement du mécanisme forestier.

« Plusieurs acteurs, bailleurs et l’administration forestière du ministère de l’Environnement ont longuement échangé sur les étapes de ce processus et la possibilité d’achever les étapes restantes de ce mécanisme innovant mis en place par l’Etat congolais », a-t-il renchéri.

Le secrétaire général à l’Environnement et développement durable, Benjamin Toirambe qui a reçu ce document, a, de son coté, souligné qu’en mettant en place la foresterie communautaire, l’Etat savait que les communautés locales et les peuples autochtones avaient des besoins à satisfaire. Il s’agit aussi bien du pain que de l’oxygène.

L’experte à la Rainforest Foundation Norway, Angélique Mbelu a, quant à elle, fait savoir que les partenaires techniques et financiers s’arrêtent à la sécurisation des droits des communautés et évite de financer d’autres phases.

Pour la prise en charge du plaidoyer de la société civile

Le représentant des bailleurs de fonds en RDC, l’ambassadeur des Pays-Bas, Joke Oppewal a, par ailleurs, fait savoir que le plaidoyer porté par la société civile pourra bien être pris en charge par les nouveaux financements offerts par l’Initiative CAFI à travers la deuxième lettre d’intention signée avec le gouvernement congolais, dont le montant global est de 500 millions de dollars sur une période de 5 ans.

Il a précisé qu’au cours des discussions à la PRE-COP27, il s’est dégagé un réel besoin d’accompagner les communautés dans ce qu’elles veulent, et non dans ce que veulent les partenaires techniques et financiers. « Pour y arriver, il faut encourager l’implication du secteur privé censé créer des richesses à la base », a-t-il ajouté.

Le directeur exécutif de CAGDFT, Théophile Gata, a indiqué que la foresterie communautaire est non seulement un outil de développement socio-économique des communautés, mais également un cadre idéal qui permet la protection et la promotion des droits des communautés et des peuples autochtones.

Le financement des plans de gestion des concessions forestières des communautés locales (CFCL), a-t-il fait savoir, est possible et permettra surtout l’essor d’une économie rurale autonome.

Théophile Gata s’est réjoui de voir le Gouvernement et les partenaires s’engager respectivement à promouvoir la FC. ACP/KHM/KAI

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